L'avocat général a requis 14 ans de prison criminelle contre le maïeuticien Lionel Charvin lors de son procès devant le tribunal de l'Hérault ce vendredi 5 septembre 2025. Le magistrat a qualifié ce dossier de "libération de la parole" concernant les viols de six patientes. Cette réquisition vise un professionnel de santé qui exploitait sa position de confiance pour commettre ses crimes.
Cette affaire constitue le second procès de Charvin pour des faits similaires. En 2021, il avait déjà été condamné à 12 ans de prison pour avoir violé 11 autres patientes dans des circonstances identiques selon les sources judiciaires. Les deux dossiers révèlent un mode opératoire récurrent d'abus de la relation thérapeutique.
Une parole libérée qui révèle d'autres crimes
La première condamnation a permis une "libération de la parole" qui a encouragé de nouvelles victimes à porter plainte, d'après Ouest-France. Cette dynamique illustre l'importance du premier procès dans la révélation d'autres crimes similaires. L'avocat général a d'ailleurs souligné cette dimension lors de ses réquisitions.
Selon Franceinfo, les charges retenues incluent des circonstances aggravantes au-delà des viols de base. La position de professionnel de santé et l'exploitation de la vulnérabilité des patientes constituent des éléments aggravants reconnus par l'accusation. Ces facteurs justifient la sévérité de la peine requise.
Des crimes commis sous couvert médical
Comme le rapporte Libération, les agressions étaient commises "sous couvert de procédures médicales", exploitant la confiance professionnelle. Cette méthode révèle la préméditation et la manipulation exercée sur des femmes en situation de vulnérabilité médicale. Le maïeuticien détournait ainsi sa fonction de soignant pour commettre ses agressions.
Au total, Lionel Charvin pourrait ętre reconnu coupable de viols sur 17 femmes entre ses deux affaires. Cette situation illustre les défis posés par les abus commis par des professionnels de santé en position d'autorité. Elle démontre également l'importance du courage des victimes pour briser le silence sur ces crimes.
Sources utilisées : "Libération", "Ouest-France", "Franceinfo", "Nice Matin" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.