Accusé de 12 meurtres: l'anesthésiste Péchier témoigne et clame son innocence

upday.com 2 godzin temu
L'anesthésiste Frédéric Péchier lors d'une pause au tribunal de Besançon pendant son procès. (Image symbolique) (Photo by SEBASTIEN BOZON / AFP) (Photo by SEBASTIEN BOZON/AFP via Getty Images) Getty Images

L'anesthésiste Frédéric Péchier a témoigné vendredi pour la première fois sur sa vie et sa personnalité devant la cour d'assises de Besançon. L'homme de 53 ans, accusé de 30 empoisonnements dont douze mortels en salle d'opération, s'est exprimé sur son parcours personnel plutôt que sur les faits qu'il nie. Un moment unique dans ce procès dont la cour prononcera le verdict d'ici le 19 décembre.

«On a dépiauté toute ma vie», a déclaré Péchier lors de son témoignage. L'accusé, qui se décrit comme «pas expansif», a évoqué une enfance «heureuse dans une famille aisée». Il a démenti le portrait psychologique dressé par les parties civiles, réfutant notamment un prétendu complexe d'infériorité vis-à-vis de son père, lui aussi anesthésiste. Péchier a affirmé que son père «n'était pas un père Fouettard».

L'accusé a également rejeté l'idée d'une «soumission» dans sa relation avec son ex-femme. Cette mise au point intervient après des critiques sur son manque apparent d'émotion durant le procès.

Position face aux accusations

Péchier maintient fermement son innocence. «Je ne peux pas reconnaître les faits, car je n'en suis pas l'auteur. Si j'avais été l'auteur, j'aurais avoué pour ma famille», a-t-il déclaré. Il a évoqué les propos durs de son frère Marc, qui avait affirmé qu'il cracherait dessus si la culpabilité était avérée. «C'est violent, mais je comprends parfaitement (...) L'amour de la famille a des limites, on parle d'actes odieux et d'assassinats», a réagi Frédéric Péchier.

Face à cette pression familiale et judiciaire, l'accusé a tenté de se suicider en 2021, quatre ans après que l'affaire a éclaté.

Échanges sur le passé médical

La présidente de la cour a rappelé à Péchier un cas de son début de carrière au CHU de Besançon entre 1998 et 2001. L'anesthésiste a évoqué un «homme qui avait tenté de se suicider et se tirer une balle dans la tęte». «Faute de place dans le service, l'équipe médicale avait décidé de le laisser partir, sans essayer de le sauver. Et lâchement, je n'avais rien dit», a-t-il confié.

La magistrate a mentionné qu'un médecin avait qualifié les 14 cas d'euthanasie enregistrés à cette époque comme «fait partie de sa formation». Péchier a répliqué sèchement : «Non, ça ne fait pas partie de la formation d'anesthésiste-réanimateur de donner la mort à quelqu'un.» Cette affaire avait fait l'objet d'un non-lieu en 2018, les enquęteurs n'ayant jamais impliqué Péchier.

Note : Cet article a été créé avec l'intelligence artificielle (IA).

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