Le parquet de Nice a ouvert vendredi 10 octobre une nouvelle enquęte pour "violences volontaires en réunion" et "diffusion d'image d'atteinte à la personne". Cette décision fait suite à la reprise des lives violents par une partie de l'équipe de streamers niçois impliqués dans l'affaire Jean Pormanove.
Le studio "Le Lokal" a été perquisitionné par la police judiciaire de Nice et leur matériel informatique saisi. Parmi les streamers concernés figure Gwen Cenazandotti, frère d'Owen C. alias "Naruto", qui avait recommencé à diffuser des scènes de violence ces derniers jours.
Les streamers ont repris leurs activités sur la plateforme Twitch avec un nouveau souffre-douleur, un homme d'une trentaine d'années. "Ça va ętre un live sans caméra, juste de la violence", annonçait Gwen C. lors d'un live du 7 octobre.
Stratégies d'évitement de la censure
Pour contourner la modération de Twitch, les streamers coupent l'image de la caméra avant d'infliger des coups, ne laissant que le son des violences. Dans un extrait consulté par Mediapart, on entend une femme crier "BFM, contactez-moi s'il vous plaît" après avoir révélé qu'elle s'était prise "des grosses baffes".
D'après Le Monde, leur nouvelle chaîne Twitch "OGK_Decoy" avait accumulé 43 000 abonnés avant d'ętre fermée. Cette reprise d'activité intervient malgré l'enquęte déjà ouverte en décembre 2024 pour des violences antérieures.
Contexte de l'affaire originale
Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, est mort le 18 août après 300 heures de direct sur la plateforme Kick. Il avait subi de multiples humiliations et sévices de la part d'autres vidéastes, notamment Owen C. et Safine H.
Le Monde confirme qu'une enquęte séparée du parquet de Paris vise la plateforme Kick pour "fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite". L'enquęte sur les causes de la mort de Jean Pormanove reste par ailleurs toujours en cours.
Cette affaire révèle un business lucratif de maltraitances en ligne, où la diffusion de ce spectacle s'accompagnait de dons de téléspectateurs. La chaîne originale de Jean Pormanove avait été bannie après sa mort, mais le projet a manifestement ressuscité sous d'autres formes.
Sources utilisées : "BFMTV", "Le Monde", "Ouest-France", "Mediapart" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.