Trois syndicats français appellent à la grève et aux manifestations ce mardi contre le projet de budget du gouvernement. La CGT, la FSU et Solidaires organisent environ 150 rassemblements à travers le pays, mais l'impact attendu reste limité, notamment dans les transports et l'éducation.
Les autorités prévoient entre 5.000 et 10.000 personnes à la manifestation parisienne qui partira à 14 heures de la Place de la Bourse. Des rassemblements de fonctionnaires sont également attendus devant les lieux de travail et les ministères avant de converger vers la manifestation principale.
Une « alerte rouge » contre le budget
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a lancé une «alerte rouge» lors d'une conférence de presse jeudi. Elle dénonce un projet de budget «qui pénalise l'ensemble des segments de la société avec des conséquences extręmement concrètes», notamment «pour les plus précaires d'entre nous».
Dominique Vienne, responsable d'ATD Quart Monde, a souligné que «les milieux associatifs, en tout cas, les associations de solidarité, sont également vent debout» contre ce projet. Caroline Chevé, secrétaire générale de la FSU, a pointé «la question qui se pose aujourd'hui, c'est celle de la pérennité de nos services publics, confrontés à "une crise d'attractivité" à cause de la faiblesse des salaires».
Des perturbations limitées attendues
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, prévoit un trafic «normal» pour les TGV. Des «perturbations locales» sont toutefois attendues sur certains trains Intercités, des TER notamment en Occitanie, et le RER C en Ile-de-France. Le trafic des métros, bus, tramways et RER gérés par la RATP devrait rester «normal».
Dans l'éducation, le FSU-Snuipp, principal syndicat d'enseignants du premier degré, n'a pas pu estimer le nombre de grévistes en raison de «très peu de remontées» de sa base. La mobilisation devrait rester modeste, car les syndicats CFDT et FO ne participent pas à l'action.
Les revendications des syndicats
La CGT porte comme principale revendication des augmentations salariales, avec le slogan «De l'argent, il y en a!». Sophie Binet a également dénoncé l'«enlisement du débat public avec ce débat parlementaire complètement incompréhensible pour les travailleurs et les travailleuses». La recherche d'un compromis entre l'Assemblée nationale et le Sénat sur le budget s'annonce difficile.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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