La direction d'EDF a décidé unilatéralement une augmentation salariale de 2,75% pour 2026, après l'échec des négociations annuelles avec les syndicats. La direction fixe l'augmentation individuelle à 1,65%, soit 0,05 point de moins que ce qui était proposé dans le projet d'accord initial. Cette décision intervient dans un climat social tendu, avec un plan d'économies de 5 milliards d'euros sur cinq ans et une dette de 54,3 milliards d'euros fin 2024.
La direction a expliqué mercredi à l'AFP que le projet d'accord «[...] n'a pas réuni les conditions légales de validité, en dépit de la signature d'une organisation syndicale représentative». Seule la CFE CGC avait signé le texte, ce qui n'est pas suffisant pour le rendre légalement valide. L'entreprise publique d'énergie a «[...] décidé unilatéralement des mesures salariales pour 2026».
L'enveloppe globale de 2,75% comprend plusieurs éléments, selon le syndicat CFE Energies: 1,65% d'augmentation individuelle, 0,5% d'augmentation du salaire de base national et 0,6% d'effet d'échelon d'ancienneté. Le syndicat a déploré que ces mesures «[...] sont inférieures à celles proposées dans les accords soumis à signature».
Critiques syndicales
La CFDT a confirmé à l'AFP la décision unilatérale de l'employeur, qui représente un «[...] retrait de 0,05% par rapport au projet d'accord, soit 1,65%». Le syndicat a vivement critiqué la direction, qui avait précédemment refusé une proposition à 1,80%.
La CFDT a dénoncé l'attitude de la direction, qui «[...] ne peut prétexter l'absence de signature pour prendre le risque social de «punir» les salariés un peu plus encore».
Cette décision s'inscrit dans un contexte difficile pour l'entreprise. Les syndicats décrivent le nouveau PDG Bernard Fontana comme ayant un management autoritaire. La Cour des comptes s'est par ailleurs inquiétée des perspectives financières d'EDF.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).




