Le Parlement péruvien a voté jeudi l'examen de quatre motions de destitution visant la présidente Dina Boluarte, ouvrant officiellement la voie à une procédure pouvant entraîner sa chute. Cette décision marque une escalade majeure dans la crise politique qui frappe le pays.
Les députés ont approuvé à la majorité l'examen des motions déposées par les principales forces politiques contre la présidente de 63 ans. Le motif invoqué est "l'incapacité morale permanente", une formule constitutionnelle permettant la destitution d'un président.
Procédure cruciale en cours
D'après Le Monde, une session décisive est programmée pour 23h30 heure locale ce jeudi (04h30 GMT vendredi). Pour aboutir, la destitution nécessitera les votes d'au moins 87 députés sur les 122 que compte le Parlement péruvien.
L'isolation politique de Dina Boluarte s'accentue dangereusement. Comme le rapporte Le Monde, les partis de droite et d'extręme droite qui la soutenaient auparavant ont désormais retiré leur appui, fragilisant considérablement sa position.
Instabilité politique record
Le Pérou traverse la pire crise d'instabilité politique de son histoire moderne. D'après Le Monde, le pays a connu six présidents en l'espace de neuf années seulement, illustrant l'ampleur de la turbulence institutionnelle.
Cette nouvelle tentative de destitution survient dans un contexte de crise sécuritaire majeure. Ouest-France rapporte que des manifestations récentes à Lima visent spécifiquement la vague de crime organisé, d'extorsions et de meurtres qui mine la stabilité du pays.
Enjeux pour la présidente
Selon Le Monde, Dina Boluarte perdrait son immunité présidentielle en cas de destitution, l'exposant à d'éventuelles poursuites judiciaires. Cette perspective renforce l'importance cruciale du vote parlementaire pour l'avenir politique de la dirigeante.
Sources utilisées : "Le Monde", "Ouest-France", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.