Les autorités australiennes offrent une récompense exceptionnelle de plus de 560.000 euros pour toute information permettant d'arręter Desmond Freeman. Ce montant sans précédent reflète la gravité du crime selon la police de l'État de Victoria.
Freeman, âgé de 56 ans, serait en fuite depuis près de deux semaines dans le bush australien. Plus de 450 policiers participent aux recherches de cet homme soupçonné d'avoir tué deux agents lors d'une perquisition.
L'inspecteur Dean Thomas a qualifié cette somme de "susceptible de changer une vie". Selon lui, elle témoigne de l'engagement des forces de l'ordre à localiser Freeman rapidement pour qu'il cesse de représenter un danger public.
Fusillade mortelle
La tragédie s'est déroulée le 26 août lors d'une perquisition au domicile de Freeman dans la petite ville de Porepunkah. Une équipe de dix agents était venue effectuer cette opération dans le cadre d'une affaire non précisée.
Freeman aurait abattu Neal Thompson, 59 ans, et Vadim De Waart, 35 ans, avant de blesser un troisième policier. Les deux victimes appartenaient à une section spécialisée dans les délits et crimes à caractère sexuel et pédophile.
Cet incident constitue un fait exceptionnel dans un pays où les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites depuis 1996. Le dernier policier tué par balle en service remonte à 2023 selon le monument national aux forces de l'ordre.
Suspect radicalisé
Les médias australiens décrivent Freeman comme un adepte de théories du complot radicalisé ayant exprimé sa haine envers la police. Il ferait partie de la mouvance des "citoyens souverains" qui refuse l'autorité de l'État et le respect des lois.
La police considère que le fugitif, retranché dans une zone de foręt dense, serait lourdement armé. Les enquęteurs n'excluent aucune hypothèse, y compris celle d'un possible décès du suspect.
Sa femme Amalia Freeman et leur fils adolescent ont été brièvement placés en garde à vue avant d'ętre relâchés. L'épouse du suspect a lancé un appel public pour qu'il se rende aux autorités.
Mouvement complotiste
La mouvance des "citoyens souverains" est apparue aux États-Unis dans les années 1970 et se répand aujourd'hui en ligne. Les adeptes de ce mouvement utilisent notamment Facebook pour diffuser leurs idées et recruter de nouveaux membres.
En France, ces militants estiment que l'État n'existerait pas comme entité publique mais serait une entreprise privée créée en 1947. Ils considèrent qu'ils n'ont pas à se soumettre aux lois sans leur consentement explicite.
Un adepte français de cette mouvance a été condamné en avril à cinq mois de prison pour avoir refusé un contrôle de gendarmerie. Cette condamnation illustre les tensions croissantes entre ces groupes et les forces de l'ordre.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.