L'Elysée a proposé à la famille de Brigitte Bardot d'organiser un hommage à l'actrice décédée dimanche, mais les proches n'ont pas donné suite à cette proposition. Cette démarche s'inscrit dans un usage républicain où les hommages sont décidés en concertation avec la famille du défunt.
Un proche du président Emmanuel Macron a confirmé mardi à l'AFP : «Il y a eu un échange avec la famille, avec proposition qu'un hommage ait lieu, sans que la famille ne donne suite.» Il a précisé que cette approche constitue un «usage républicain» et que les hommages sont «systématiquement décidés d'un commun accord avec les proches du défunt».
Le président ne participera pas aux obsèques privées prévues le 7 janvier à Saint-Tropez. La Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la protection des animaux, a annoncé qu'un événement suivra l'inhumation : «un hommage ouvert à tous les Tropéziens et à ses admirateurs».
Débat politique sur un hommage national
Eric Ciotti, président de l'UDR allié au Rassemblement national, a réclamé un hommage national pour Brigitte Bardot. L'actrice était proche de ce parti politique.
Olivier Faure, chef du Parti socialiste, a nuancé cette demande. S'il reconnaît en Bardot «une actrice iconique», il rappelle que les hommages nationaux récompensent des «services exceptionnels à la Nation». Le dirigeant socialiste estime que l'actrice a «tourné le dos aux valeurs républicaines».
Relations tendues avec Macron
Les relations entre Brigitte Bardot et Emmanuel Macron n'étaient pas au beau fixe. En 2023, l'actrice avait adressé une lettre virulente au président concernant la souffrance animale : «Je suis en colère face à votre inaction, votre lâcheté, votre mépris des Français, qui vous le rendent bien il est vrai».
Un précédent existe : en 2017, le chanteur Johnny Hallyday avait bénéficié d'un hommage national.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





