Bayrou supprime le lundi de Pâques et le 8 mai pour 4,2 milliards

upday.com 5 godzin temu
François Bayrou présente les orientations du budget 2026 lors d'une allocution officielle (Image symbolique) (Photo by Thomas SAMSON / AFP) (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images) Getty Images

Le gouvernement de François Bayrou fait face à une tempęte politique après avoir proposé la suppression de deux jours fériés pour le budget 2026. Selon un document d'orientation envoyé aux syndicats, l'exécutif vise un rendement de 4,2 milliards d'euros en éliminant le lundi de Pâques et le 8 mai.

Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général du syndicat Force ouvrière, dénonce cette stratégie. « Politiquement, François Bayrou veut aller dans le mur volontairement, il veut s'arręter », estime l'ancien dirigeant syndical qui y voit une manœuvre politique risquée.

Divisions au sein de la majorité

La mesure provoque des fractures internes au sein de la coalition gouvernementale. Comme le rapporte BFMTV, les membres du MoDem adoptent des positions opposées : Bruno Fuchs soutient la proposition tandis que Stella Dupont se montre hostile à cette suppression.

D'après Capital.fr, cette mesure s'inscrit dans un plan d'économies plus large de plus de 40 milliards d'euros pour 2026, révélant l'ampleur de la pression budgétaire sur l'État français.

Critiques économiques et syndicales

Eric Heyer, économiste à l'OFCE, qualifie cette mesure d'« augmentation d'impôt déguisée » selon Capital.fr. L'expert estime que cela revient à forcer les travailleurs à « travailler deux jours gratuitement » pour l'État.

Les syndicats montent au créneau contre cette proposition qui touche à des jours fériés historiquement ancrés dans la tradition française. Le 8 mai commémore la victoire de 1945 tandis que le lundi de Pâques reste un jour férié particulièrement apprécié des Français.

Enjeux politiques majeurs

BFMTV confirme que le gouvernement Bayrou, déjà fragilisé politiquement, prend des risques considérables avec cette proposition controversée. L'opposition de la gauche comme de la droite se cristallise autour de cette mesure perçue comme une atteinte aux acquis sociaux.

La mise en œuvre de cette suppression dès 2026 soulève des questions sur la capacité du Premier ministre à maintenir la cohésion de sa majorité face à de telles mesures d'austérité.

Sources utilisées : "BFMTV", "Capital.fr" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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