Les accords d'entreprise protégeant les salariés de la chaleur intense restent « trop rares » en France. Une étude du cabinet d'experts Sextant Expertise, publiée lundi, recense seulement 380 accords négociés entre 2022 et 2024, malgré la multiplication des épisodes caniculaires.
Le constat est sévère : seuls 8 % de ces accords adoptent une approche préventive globale. Les secteurs les plus exposés aux risques climatiques, comme le bâtiment et l'agriculture, sont « très peu engagés » dans cette négociation collective, alerte l'étude.
Un cadre réglementaire insuffisant
La France se distingue par l'absence de limite légale. «La réglementation française, contrairement à celle d'autres pays européens, ne prévoit aucune limite de température applicable au travail», souligne Sextant Expertise. La responsabilité de prévenir les risques sanitaires repose donc sur les employeurs.
Le décret « Chaleur intense », en vigueur depuis mai 2025, impose de nouvelles obligations : adaptation des horaires, aménagement des postes de travail et mise à disposition d'eau potable. Mais l'étude constate que «la multiplication des épisodes (climatiques) extręmes ne génère pas une croissance de l'activité de négociation dans les entreprises».
Des accords concentrés dans les grandes structures
Trois-quarts des accords concernent des établissements de plus de 50 salariés, où les syndicats sont mieux implantés. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur se classe seulement au dixième rang.
L'urgence climatique s'impose : l'observatoire européen Copernicus a enregistré en 2024 une température globale supérieure de 1,6°C à la moyenne de l'ère préindustrielle (1850-1900). Les scientifiques affirment que les canicules, marqueurs du réchauffement, vont s'intensifier en fréquence, durée et intensité.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

![Batalion 58 czy 44, czyli tajne przez poufne [ANALIZA]](https://cdn.defence24.pl/2025/10/12/1200xpx/xVOwHDsiTUiqrEgd2KgO3ciJXtv5QZ9Jhd95ttxy.43b4.jpg)



