L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir tué deux combattants présumés en Cisjordanie occupée. Au męme moment, des responsables palestiniens ont accusé des colons israéliens d'avoir incendié une mosquée dans le territoire.
L'opération militaire s'est déroulée dans le secteur de Karmei Tzur, une colonie proche d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie. L'armée a déclaré dans un communiqué avoir «éliminé deux terroristes en passe de perpétrer une attaque».
La mosquée Hajja Hamida, située à Dayr Istiya dans le nord du territoire, a été la cible d'un incendie. Un photographe de l'AFP a constaté des murs noircis, des exemplaires du Coran brûlés et des graffitis sur les murs. Le ministère palestinien des Affaires étrangères, basé à Ramallah, a condamné l'acte dans un communiqué: «Cela viole, et de façon flagrante, le caractère sacré des lieux de culte et reflète le racisme profond des colons qui agissent en se plaçant sous la protection du gouvernement de l'occupation».
Pic de violence sans précédent
La violence en Cisjordanie a atteint en octobre un niveau inédit depuis près de deux décennies, selon l'ONU. Les attaques attribuées aux colons se sont multipliées depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023. Ces violences visent des Palestiniens, des militants anti-colonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois des soldats.
Le chef de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a déclaré mercredi vouloir mettre fin aux agressions de colons juifs en Cisjordanie. Il a affirmé: «L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois». La Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, compte aujourd'hui environ 500 000 colons.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






