La Banque de France a relevé ses prévisions de croissance économique pour 2025 et 2026, anticipant désormais respectivement 0,9% et 1%. Cette révision à la hausse intervient dans un contexte d'incertitude politique et budgétaire marqué, alors qu'une réunion cruciale entre sénateurs et députés se tient ce vendredi pour tenter de parvenir à un compromis sur le budget.
L'institution monétaire avait abaissé en juin sa prévision de croissance à 0,6% pour l'année, en raison de multiples chocs d'incertitude. Olivier Garnier, chef économiste de la Banque de France, a expliqué : «On revient en fin d'année aux projections d'il y a un an, un peu comme s'il n'y avait pas eu tous les chocs d'incertitude.» L'activité a été soutenue par le secteur aérospatial et des exportations dynamiques au second semestre.
La prévision d'inflation pour 2025 s'établit à 0,9%, qualifiée de «très sensiblement révisée à la hausse» par Olivier Garnier. Cette projection fait suite à une inflation de 2,3% attendue pour 2024. Pour comparaison, le ministère de l'Économie anticipe une croissance de 0,8% en 2025, tandis que l'Insee a également annoncé une prévision de 0,9%.
Incertitude budgétaire
Le déficit public devrait rester élevé. «En l'état actuel de la discussion», il «sera au mieux de 5% du PIB», a précisé Olivier Garnier. Si les parlementaires ne parviennent pas à un compromis budgétaire, le gouvernement pourrait envisager une loi spéciale pour reconduire les taxes de 2025 en 2026.
Le taux d'épargne des ménages demeure exceptionnellement élevé, à 18,5% prévu en 2025, alors qu'il se situait habituellement entre 14% et 15% depuis les années 1990. La Banque de France indique qu'il «commencerait à se replier en 2026, sous réserve que le climat d'incertitude politique s'améliore». La consommation des ménages et l'investissement privé devraient soutenir la croissance en 2026.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).




