Cyberharcèlement antisémite : Eve Szeftel et CMI France portent plainte

upday.com 4 godzin temu
Eve Szeftel et CMI France déposent plainte pour cyberharcèlement antisémite (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

La directrice de la rédaction de Marianne, Eve Szeftel, et le propriétaire du magazine, CMI France, ont déposé plainte vendredi à Paris pour cyberharcèlement à caractère antisémite et dénonciation calomnieuse. Cette action fait suite à plusieurs mois de harcèlement en ligne particulièrement violent, incluant des messages anonymes et des accusations graves concernant la couverture du conflit israélo-palestinien.

La plainte, déposée auprès du parquet de Paris, vise à identifier les auteurs des comptes de réseaux sociaux les plus actifs dans cette campagne de harcèlement. CMI France, contrôlé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et propriétaire de Marianne, Elle, Franc-Tireur et de la chaîne T18, s'est joint à la démarche.

Contexte d'un conflit interne

Eve Szeftel, ancienne de Libération et de l'AFP, a pris la tęte de Marianne en janvier 2025 après des turbulences liées aux tentatives de vente du magazine. En septembre, les journalistes de Marianne ont voté une motion de défiance contre elle, dénonçant « des manquements graves et répétés à l'éthique journalistique, spécialement concernant la couverture du conflit israélo-palestinien et des crimes de guerre à Gaza ».

Cette motion a déclenché une vague de publications extręmement virulentes sur les réseaux sociaux, certaines avec un caractère antisémite particulièrement violent. Le 21 octobre, un courriel anonyme envoyé à de nombreux salariés et membres de la direction de CMI accusait Szeftel d'avoir orchestré un « virage pro-Israël » et d'avoir mené « un travail de lobbying obsessionnel ». Le message menaçait et intimidait ceux qui s'opposaient à sa ligne éditoriale.

Objectif de la plainte

Eve Szeftel a contesté ces accusations de manquements à l'éthique. Elle a déclaré : « Je souhaite que l'enquęte permette de lever l'anonymat des comptes (de réseaux sociaux) les plus actifs à mon encontre ainsi que le ou les auteurs du courriel anonyme. »

L'enquęte devra maintenant déterminer l'identité des auteurs de ces attaques en ligne et de l'email diffamatoire.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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