Déficit public : Moscovici doute que la France atteigne les 5 % en 2026

upday.com 2 godzin temu
Pierre Moscovici lors d'une conférence de presse à la Cour des comptes (Image symbolique) (Photo by Thomas SAMSON / AFP) (Photo by THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images) Getty Images

Pierre Moscovici s'est montré sceptique sur la capacité de la France à atteindre l'objectif d'un déficit public de 5 % du PIB en 2026. Lors de sa dernière conférence de presse en tant que premier président de la Cour des comptes, mercredi, à la veille de son départ pour la Cour des comptes de l'Union européenne à Luxembourg, l'ancien ministre socialiste a estimé que « ça ne paraît pas très bien parti ». Il a également alerté sur le risque que la France n'ait pas de loi de finances avant la fin de l'année pour la deuxième fois en deux ans.

Le déficit public français s'établit actuellement à 5,4 % du PIB cette année. Le gouvernement vise un déficit inférieur à 5 % pour 2026. « Nous verrons si nous pouvons atteindre les 5 % pour rester dans les clous », a déclaré Moscovici, qui préside également le Haut conseil des finances publiques (HCFP), l'organisme chargé de contrôler les prévisions budgétaires du gouvernement.

Moscovici a rappelé que « si on avait écouté les recommandations de la Cour des comptes, nous n'en serions pas là ». Il a défendu l'indépendance de l'institution de la rue Cambon face à un « illibéralisme croissant », tout en soulignant avoir « refusé à tout moment à agiter l'arme de l'insincérité au sein du Haut conseil des finances publiques ».

La question de la succession

Le président Emmanuel Macron doit désigner le successeur de Moscovici, qui rejoindra la Cour des comptes européenne le 1er janvier. Plusieurs médias citent Rémy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement, comme possible candidat. Moscovici a esquissé les qualités nécessaires pour son successeur : « avoir une voix forte », un « sens politique » – précisant que « nous ne sommes pas politiques mais dans l'écosystème » – et des « principes éthiques en béton ». Si aucun successeur n'est nommé d'ici le 1er janvier, « un intérim est prévu », mais « vaut mieux que ça ne dure pas trop longtemps », a-t-il ajouté.

Moscovici avait rejoint la Cour des comptes en 2020, après le premier confinement lié au COVID-19.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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