Une enquęte a été ouverte ce mercredi 20 août après la découverte de tags "Free Palestine" sur des véhicules appartenant à des touristes juifs dans la station de Châtel en Haute-Savoie. Selon les gendarmes, quatre voitures ont été marquées à la peinture orange, ciblant spécifiquement une communauté juive orthodoxe en vacances.
Le maire Nicolas Rubin (divers droite) évoque cinq véhicules appartenant à des touristes juifs. "C'est une communauté qui vient sur la station depuis plusieurs années", explique-t-il. "Ils portent des vętements et des signes distinctifs visibles, ce qui a pu expliquer pourquoi ils ont été visés par ces dégradations."
Communauté visée
Il s'agit d'une petite communauté juive orthodoxe, principalement composée de Britanniques, "qui ne demande rien à personne, qui ne dérange personne, qui est en vacances", souligne l'édile savoyard. Selon Sud Ouest, ces communautés juives orthodoxes visitent les stations alpines depuis des décennies pendant l'été.
"C'est triste et décevant", a-t-il ajouté concernant ces actes de vandalisme ciblé.
Condamnations officielles
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Auvergne-Rhône-Alpes "dénonce" des actes "ignobles, commis dans une station de vacances où séjournent régulièrement des familles juives venues du monde entier". L'antenne régionale condamne une "stratégie désormais banalisée : utiliser le prétexte du 'combat pour la cause palestinienne' pour s'en prendre à des Juifs, uniquement parce qu'ils sont Juifs".
Sur le réseau social X, le président de l'Union des étudiants juifs de France, Yossef Murciano, évoque un "acte antisémite". "Des vacanciers voient leurs voitures taguées Free Palestine. C'est une dégradation. Problème : les vacanciers sont juifs, et leurs voitures sont visées PARCE QU'ILS LE SONT", rappelle-t-il.
Contexte plus large
Selon CNews, cet incident s'inscrit dans une recrudescence d'actes antisémites depuis le 7 octobre 2023, incluant notamment l'attaque des bureaux d'El Al. Le Combat Antisemitism Movement rapporte que neuf véhicules auraient été affectés, un chiffre supérieur aux estimations locales.
Les faits ont été transmis à la gendarmerie d'Abondance qui mène l'enquęte pour retrouver le ou les auteurs de ces dégradations. D'après Le Parisien, l'incident a également créé une polémique sur les réseaux sociaux au-delà du cadre local.
Sources utilisées : "Liberation", "Sud Ouest", "Le Parisien", "CNews", "AFP"
Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
