L'administration Trump a publié samedi de nouveaux documents de l'affaire Epstein, massivement caviardés, après avoir échoué à rendre public l'intégralité du dossier vendredi comme l'exige la loi. Cette divulgation partielle suscite une vive critique de l'opposition comme de certains conservateurs.
L'administration a dévoilé environ 4.000 fichiers vendredi, mais de nombreux passages restent censurés. Une liste de 254 «masseuses» apparaît entièrement noircie. Un document judiciaire de 119 pages d'un tribunal de New York a été caviardé sans explication. Les médias américains rapportent que de nouveaux documents ont été publiés samedi.
Accusations contre le ministère de la Justice
L'élu démocrate Ro Khanna a accusé le ministère américain de la Justice de protéger des personnalités influentes. Il a écrit sur X : «Le ministère américain de la Justice continue de couvrir des hommes influents qui ont agressé ou violé des jeunes filles ou qui ont participé à des fętes où ces jeunes filles étaient exhibées et maltraitées.»
Marjorie Taylor Greene, élue d'extręme-droite et ancienne alliée de Donald Trump, a accusé le gouvernement sur X de vouloir «protéger les +personnes politiquement exposées+».
Les victimes dénoncent la censure
Marijke Chartouni, victime d'Epstein, a déploré la censure auprès du New York Times : «Si tout est censuré, où est la transparence?» Jess Michaels, également victime, a regretté «l'opération de dissimulation continue».
Todd Blanche, numéro deux du ministère de la Justice, a répliqué aux critiques. Il a affirmé : «Nous ne caviardons pas les noms des personnes ou des responsables politiques, sauf s'il s'agit de victimes.»
L'ombre de Bill Clinton
L'entourage de Donald Trump a immédiatement diffusé une photo partiellement masquée de l'ancien président Bill Clinton, qui apparaît dans ce qui ressemble à un jacuzzi avec Epstein. Plusieurs clichés dévoilés montrent Jeffrey Epstein avec les superstars Michael Jackson et Mick Jagger. Le porte-parole de Bill Clinton a déclaré dans un communiqué que l'ancien président «ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés».
Le nom de Donald Trump apparaît peu dans les premiers fichiers. Interrogé vendredi par la presse, l'ex-président n'a fait aucun commentaire. Il avait pourtant promis la transparence durant sa campagne de 2024, avant de qualifier l'affaire de «canular». Il a finalement signé la loi de transparence en novembre sous pression du Congrès.
Jeffrey Epstein, financier et criminel sexuel mort en prison en 2019, est accusé d'avoir exploité sexuellement plus de 1.000 jeunes femmes. La loi exigeant la publication des documents avait été initiée par les élus Ro Khanna et Thomas Massie.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






