Grande première pour l'endurance française au Japon avec la victoire historique de l'Alpine A424 n°35 aux 6 Heures de Fuji. Charles Milesi, Ferdinand Habsburg et Paul-Loup Chatin signent le premier succès de la marque française en Championnat du monde d'endurance. Cette victoire marque également le 100e événement du championnat WEC selon Le Figaro.
La France réalise un doublé exceptionnel avec la Peugeot 9X8 n°93 de Mikkel Jensen, Paul di Resta et Jean-Eric Vergne qui termine deuxième. L'Alpine devance finalement la Peugeot de seulement 7 secondes et 6 dixièmes après une lutte intense dans la dernière heure de course.
Stratégie décisive
Alpine a joué un coup de poker audacieux lors de son dernier arręt, à une heure de l'arrivée. L'Équipe rapporte que l'équipe française n'a changé que deux pneus neufs au lieu de quatre, réduisant ainsi le temps passé au stand. Cette stratégie risquée s'est révélée payante face à la concurrence.
Les interventions de voiture de sécurité ont rebattu les cartes et favorisé les Hypercars françaises. Le Figaro précise qu'un crash de BMW nécessitant des réparations de barrière a provoqué une neutralisation de plus de 30 minutes, modifiant complètement la hiérarchie de course.
Déceptions et surprises
La Porsche 963 n°6 de Kévin Estre et Laurens Vanthoor complète le podium à 8 secondes et 1 dixième. La Cadillac n°12, partie en pole position, ne termine qu'à la sixième place dans une course qui a réservé de nombreuses surprises.
Ferrari rate l'occasion de décrocher le titre mondial constructeurs avec ses 499P officielles reléguées aux 11e et 13e places. Toyota, à domicile, déçoit également avec la n°7 septième et la n°8 seulement 16e. Le Figaro note qu'Aston Martin n°009 a réalisé sa meilleure qualification depuis son arrivée en WEC cette année.
Sources utilisées : "L'Équipe", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
