L'Église de France a exprimé jeudi son « effroi » après la révélation de douze nouveaux témoignages accusant l'abbé Pierre de violences sexuelles. La Conférence des évęques de France (CEF) a souligné sa « détermination » à mener un processus de réparation pour les victimes.
« La Conférence des évęques de France a reçu avec effroi le témoignage de douze nouvelles personnes victimes de l'abbé Pierre, dont sept mineures au moment des faits », déclare l'épiscopat dans un communiqué. Les évęques assurent ces personnes de leur proximité.
45 accusations au total
Le cabinet spécialisé Egaé a fait état mercredi de ces nouvelles victimes dans un rapport détaillé. Ces révélations portent désormais à 45 le nombre total d'accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre, décédé en 2007.
Emmaüs a annoncé mercredi la mise en place d'un dispositif de réparation avec la CEF. Ce mécanisme sera opérationnel à compter de septembre 2025 et sera porté par la Commission reconnaissance et réparation (CRR).
Dispositif d'accompagnement prévu
Cette instance avait été mise en place par la CEF après les révélations de 2021 sur la pédocriminalité dans l'Église depuis les années 1950. « Il s'agit avant tout d'un dispositif d'accueil, d'écoute, de reconnaissance, de réparation financière et d'accompagnement des personnes victimes pour les aider à se reconstruire », précise la CEF.
La Conférence encourage également toute personne ayant subi des violences par l'abbé Pierre à se rapprocher des dispositifs d'écoute de l'Église. Cette démarche s'inscrit « dans un souci de vérité et de clarté », selon le communiqué.
Numéro d'appel dédié
Les victimes peuvent contacter le numéro d'appel dédié au 01.41.83.42.17 ou s'adresser aux cellules d'écoute des diocèses. Ces dispositifs d'accompagnement visent à offrir un soutien adapté aux personnes concernées.
(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
