Une nouvelle étude révèle des chiffres alarmants : « des millions de vies » sont perdues chaque année à cause du réchauffement climatique. Le rapport annuel du « Lancet Countdown » documente une crise sanitaire mondiale en cours, directement liée à la dépendance aux énergies fossiles.
Les données sont frappantes : 546 000 décès liés à la chaleur surviennent en moyenne chaque année, soit « une augmentation de 23 % du nombre de décès liés à la chaleur » depuis les années 1990. En 2024, 154 000 personnes sont mortes à cause de la fumée des feux de foręt, tandis que plus de 2,5 millions de décès en 2022 sont attribuables à la pollution de l'air extérieur liée aux combustibles fossiles.
Contexte critique avant la COP 30
Cette neuvième édition du rapport arrive quelques semaines avant la conférence climatique COP 30 de Belém au Brésil. L'année 2024 a été confirmée comme la plus chaude jamais enregistrée depuis 1850, selon l'Organisation météorologique mondiale. Les experts dénoncent notre « incapacité à s'adapter au réchauffement climatique ».
L'étude menée par 128 spécialistes sous la direction de l'University College of London met en lumière les conséquences sanitaires catastrophiques de l'inaction climatique. Les personnes âgées et les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux vagues de chaleur, tandis que les sécheresses et la pollution atmosphérique multiplient les risques.
Le rapport conclut qu'il s'agit de « millions de morts évitables » chaque année, résultat direct de l'inaction des États face au changement climatique. Les auteurs regrettent que les gouvernements continuent de subventionner massivement les énergies fossiles, aggravant ainsi la crise sanitaire mondiale.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).







