Fièvre West Nile : premiers cas autochtones observés en Île-de-France

upday.com 3 godzin temu
Moustique Culex pipiens observé au microscope, l'espèce responsable de la transmission du virus West Nile en Île-de-France (Image symbolique) (Photo by Jon Cherry/Getty Images) Getty Images

Pour la première fois, des cas autochtones de fièvre West Nile, transmise par les moustiques, ont été observés en Île-de-France, ont annoncé les autorités sanitaires, mercredi 13 août, tandis que des foyers de chikungunya se multiplient en métropole à un niveau particulièrement élevé. « Deux cas autochtones d’infection par le virus du Nil occidental – West Nile virus – ont été détectés chez des personnes résidant en Seine-Saint-Denis », résume l’agence régionale de santé d’Île-de-France dans un communiqué.

Contrairement au chikungunya ou à la dengue, le virus West Nile se transmet par les piqûres de moustiques du genre Culex, bien plus répandus en métropole que le moustique tigre. Une autre différence majeure : la fièvre West Nile ne se transmet pas d'humain à humain par le moustique, mais provient d'oiseaux infectés.

L'infection reste généralement asymptomatique, mais environ un cinquième des cas développent un état grippal. Dans moins de 1 % des situations, de graves complications peuvent survenir, entraînant parfois la mort selon les autorités sanitaires.

Expansion géographique inédite

Ces cas franciliens s'ajoutent aux cinq autres cas autochtones enregistrés cet été en Provence-Alpes-Côte d'Azur, portant le total national à sept cas. La France avait recensé 40 cas en 2024, mais jamais aussi au nord du territoire selon les données officielles.

D'après Le Parisien, trois des cas de la région PACA sont survenus à Hyères, dans le département du Var. Cette expansion géographique vers le nord représente un développement épidémiologique significatif pour les autorités sanitaires.

Recrudescence du chikungunya

Santé publique France surveille parallèlement une recrudescence exceptionnelle du chikungunya en métropole. Vingt-trois épisodes totalisant 115 cas ont été comptabilisés cet été, après une épidémie à La Réunion qui a facilité l'importation du virus.

Ces niveaux particulièrement élevés contrastent avec le bilan de la semaine précédente qui s'établissait à 16 foyers pour 63 cas. Pour la dengue, six foyers ont été recensés pour un total de 11 cas selon Santé publique France.

Conséquences du réchauffement climatique

La transmission de la dengue et du chikungunya en métropole est une conséquence de l’implantation du moustique tigre. Celui-ci était encore absent de la métropole voici quelques décennies, mais il s’y est désormais largement installé, sur fond de réchauffement climatique.

Sources utilisées : "AFP", "Le Monde", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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