Folie fiscale dénoncée : Opposition et patronat unis contre l'Assemblée

upday.com 3 godzin temu
La ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin s'adresse aux députés lors des débats budgétaires à l'Assemblée nationale. (Image symbolique) (Photo by ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images) Getty Images

L'Assemblée nationale vote des mesures fiscales qui suscitent une vague de critiques sans précédent. Économistes, politiques et chefs d'entreprise dénoncent unanimement ce qu'ils qualifient de « folie fiscale ».

Nicolas Doze, éditorialiste économique de LCI, n'a pas mâché ses mots. Il parle de « folie fiscale » et de « massacre », appelant à ce qu'il soit « urgent que l'examen échoue au Parlement pour en revenir exclusivement à la version initiale du gouvernement ». L'économiste critique notamment le « nouvel ISF discrètement inventé par le PS ».

Bertrand dénonce un « racket fiscal »

Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, a également haussé le ton mercredi soir sur BFMTV. Le responsable LR a qualifié la situation de « C'est la foire aux conneries » et de « racket fiscal ». Il accuse La France Insoumise et le Rassemblement national d'avoir « confisqué » le débat parlementaire.

Selon Bertrand, ces deux formations seraient « deux complices » intéressées avant tout par leurs propres intéręts plutôt que par ceux de la France.

Rejet unanime de la taxe Zucman

La controverse porte notamment sur la « taxe Zucman », que Gabriel Zucman a initialement proposée à 2% sur les patrimoines dépassant 100 millions d'euros. Les socialistes ont déposé un amendement pour l'alléger : 3% sur les patrimoines de plus de 10 millions d'euros, avec des exceptions pour les entreprises familiales et innovantes.

Marine Le Pen a rejeté catégoriquement cette proposition sur LCI : « non, ni light ni hard ni rien du tout ». Eric Zemmour, leader de Reconquęte, critique de son côté le « contre-budget » du RN. Il défend sa philosophie : « Avec Sarah Knafo, nous avons fait un projet où il n'y a que des baisses : de dépenses et d'impôts ».

Colère du patronat

Les dirigeants d'entreprises expriment leur exaspération face à l'extension de la surtaxe sur les profits des grandes entreprises. « Débat après débat, des nouvelles taxes, comme si on cherchait un remède miracle ! », s'est emporté Patrick Martin, le président du Medef, mercredi, sur X. « Mais que cache ce délire fiscal ? Notre incapacité à faire un régime sérieux de la dépense publique. »

Patricia Barbizet, présidente de l'Afep qui regroupe 117 grandes entreprises françaises, dénonce « une erreur ». Elle reproche à l'Assemblée de renier l'engagement pris l'an passé de limiter cette mesure à un dispositif exceptionnel.

Le budget devient de plus en plus difficile à adopter. Les députés déposent plus de 3 500 amendements, transformant le projet en « budget Frankenstein » selon plusieurs observateurs. Le vote prévu la semaine prochaine s'annonce particulièrement tendu.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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