Léa Casta entame la nouvelle saison de snowboardcross ce samedi à Cervinia, en Italie, avec le statut de leader du circuit. La jeune femme de 19 ans, originaire de Thonon-les-Bains en Haute-Savoie, a remporté le gros globe de cristal en 2025 et aborde désormais les prochains Jeux olympiques de Milan-Cortina en février avec confiance, mais sans se considérer comme la favorite.
«Je ne me sens pas plus attendue que les années précédentes. Męme si je ne fais pas la męme saison qu'en 2025, ce ne sera pas dramatique», déclare la snowboardeuse à la veille de la première étape de Coupe du monde. Sa saison passée fut presque parfaite : neuf podiums en dix courses, quatre victoires dont un doublé à Mont-Sainte-Anne au Canada, et une cinquième place aux Championnats du monde en mars.
Une préparation complète
La préparation pour cette nouvelle saison s'est déroulée de manière intensive. «Je me sens super bien. Pendant l'automne, on est partis un mois au Chili pour s'entraîner, puis on a fait plusieurs déplacements en Europe. On a pu voir plein de parcours différents. C'était assez complet», explique Casta.
La championne a également bénéficié d'un soutien mental de Marie-Laure Brunet, ancienne biathlète. Cette préparation lui a permis d'aborder la nouvelle saison avec sérénité.
L'effet globe de cristal
«Remporter le globe la saison dernière m'a vraiment donné confiance en moi. Je ne me considère pas comme la favorite : il y a d'autres athlètes très fortes, notamment en équipe de France. Mais ça m'a apporté un vrai surplus de confiance», affirme-t-elle. Ce succès lui offre une base solide pour affronter les défis à venir.
L'équipe de France féminine se distingue par sa profondeur et sa force collective. Chloé Trespeuch revient dans le circuit après une pause maternité, tandis que Julia Pereira de Sousa, que Casta qualifie de «super copine», a décroché le bronze aux Mondiaux-2025. Maja Li Iafrate Danielsson et Manon Petit-Lenoir complètent cette formation redoutable.
Une dynamique d'équipe stimulante
«C'est vraiment chouette : tout le monde pousse pour ętre la meilleure, ça nous tire vers le haut. Il y a du challenge, mais tout le monde s'entend bien. Je pense vraiment que c'est un bonus», souligne la jeune athlète. Cette émulation collective constitue un atout majeur pour l'équipe française.
Les noms des quatre membres de l'équipe olympique française seront annoncés fin janvier. Casta compte aborder les courses de Coupe du monde «les unes après les autres», sans se focaliser uniquement sur les Jeux olympiques, qu'elle reconnaît comme «l'événement phare de la saison».
«Je n'y pense pas tous les jours, mais quand les gens de l'équipe en parlent, ils ont des étoiles dans les yeux. Je suis impatiente de voir à quoi ça ressemble. Je veux en ętre, surtout dans une optique de découverte», confie-t-elle. Cette perspective de découverte anime particulièrement la jeune championne, qui cite Pierre Vaultier, Perrine Laffont et Tess Ledeux parmi ses sources d'inspiration.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





