L'Iran évoque une libération prochaine des deux Français détenus

upday.com 3 godzin temu
La sœur de Cécile Kohler tient une pancarte représentant sa sœur et Jacques Paris lors d'un rassemblement de soutien à Paris (Image symbolique) Photo by BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images Getty Images

L'Iran a évoqué une libération « prochaine » de deux Français détenus depuis mai 2022. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a déclaré lors d'un point presse que « la décision concernant la libération de ces deux personnes et de Mme Esfandiari est en cours d'examen par les autorités compétentes ». Il a ajouté espérer que « cela se fera prochainement » une fois les procédures achevées.

Cécile Kohler, 40 ans, et Jacques Paris, 72 ans, ont été arrętés le 7 mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique en Iran. Ils sont accusés d'espionnage pour le compte d'Israël, ennemi juré du régime iranien. Téhéran n'a pas mentionné explicitement leurs noms lors de cette déclaration selon BFM TV.

Échange de prisonniers envisagé

L'Iran demande depuis plusieurs mois la libération de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne arrętée en France en février. Elle est poursuivie pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux selon la justice française. Téhéran estime qu'elle est injustement détenue et lie sa libération à celle des deux Français.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avait déclaré le 11 septembre que les négociations étaient entrées dans leur « phase finale » d'après Le Figaro. Cette déclaration récente du porte-parole confirme l'optimisme iranien sur une résolution imminente du dossier.

Diplomatie plutôt que justice

La France considère ses deux ressortissants comme des « otages d'État » et avait porté l'affaire devant la Cour internationale de justice en mai selon BFM TV. Cependant, Paris a retiré sa plainte le 25 septembre, privilégiant une solution diplomatique à une résolution judiciaire internationale d'après Le Figaro.

Cette évolution suggère que les négociations bilatérales ont pris le pas sur la voie judiciaire internationale. Les autorités françaises semblent avoir opté pour la diplomatie directe pour obtenir la libération de leurs ressortissants détenus depuis plus de trois ans.

Sources utilisées : "sudouest", "bfmtv", "Le Figaro" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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