L'OCDE relève ses prévisions de croissance pour 2025 malgré une fragilité accrue

L'OCDE révise à la hausse ses prévisions pour les grandes économies en 2025 (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié mardi ses prévisions économiques mondiales actualisées, affichant un optimisme mesuré pour les grandes économies en 2025. Malgré les tensions commerciales et les incertitudes politiques, l'institution basée à Paris confirme la résilience de l'économie mondiale, tout en avertissant d'une fragilité croissante.

L'OCDE a revu à la hausse ses prévisions pour les États-Unis, la Chine et la zone euro. La croissance américaine devrait atteindre 2% en 2025 (+0,2 point par rapport aux prévisions de septembre), puis 1,7% en 2026 (+0,2 point) et 1,9% en 2027. Pour la zone euro, l'organisation prévoit une croissance de 1,3% en 2025 (+0,1 point), 1,2% en 2026 (+0,2 point) et 1,4% en 2027. La Chine devrait croître de 5% en 2025 (+0,1 point), avant de ralentir à 4,4% en 2026 et 4,3% en 2027.

La France affiche des perspectives modestes avec 0,8% de croissance en 2025 (+0,2 point par rapport à septembre), 1% en 2026 (+0,1 point) et 1% en 2027. L'Allemagne, en difficulté, ne devrait croître que de 0,3% en 2025 (prévision inchangée), puis 1% en 2026 (-0,1 point) et 1,5% en 2027. Au niveau mondial, la croissance devrait s'établir à 3,2% en 2025 après 3,3% en 2024.

Des facteurs de soutien identifiés

L'OCDE souligne dans son rapport que «l'économie mondiale a été résiliente cette année, malgré les craintes d'un ralentissement plus marqué compte tenu du renforcement des obstacles au commerce et de la forte incertitude liée à l'action publique». Cette résilience s'explique notamment par les investissements massifs dans l'intelligence artificielle, les baisses de taux d'intéręt des banques centrales et les politiques budgétaires de soutien à la demande.

Pour les États-Unis, l'OCDE observe une «faiblesse temporaire» et attribue la résistance économique à «des investissements très importants dans les logiciels et les équipements de traitement de l'information, et la bonne tenue des marchés d'actions». Dans les économies émergentes, «la croissance du PIB a étonnamment bien résisté», note le rapport. Les échanges commerciaux ont été stimulés en début d'année par l'intention du président américain Donald Trump d'augmenter les droits de douane, provoquant une ruée sur les importations.

Des risques majeurs subsistent

Malgré ces signaux encourageants, l'OCDE avertit que la croissance mondiale devient «de plus en plus fragile». L'organisation identifie plusieurs menaces pour l'économie mondiale. «Les deux sujets de préoccupation majeurs sont la possibilité de nouveaux relèvements des taux tarifaires bilatéraux sur les importations de marchandises et une éventuelle généralisation des restrictions à l'exportation de produits critiques», précise le rapport publié mardi.

Les conséquences pourraient ętre lourdes. «La restructuration des chaînes de production et d'approvisionnement qui en découlerait pourrait également se traduire par des coûts supplémentaires qui se répercuteraient sur les prix», prévient l'OCDE. L'institution pointe également «un risque de corrections brutales des prix» pour les entreprises d'intelligence artificielle très valorisées, ainsi que des «vulnérabilités budgétaires» susceptibles de provoquer des hausses des taux d'intéręt souverains et des difficultés de financement.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).