Le Pen juge «extręmement dangereuse» la proposition Macron sur les médias

upday.com 2 godzin temu
Marine Le Pen lors d'une interview télévisée, dans le contexte de ses critiques contre la proposition présidentielle de labellisation des médias (Image symbolique) (Photo by THOMAS SAMSON/POOL/AFP via Getty Images) Getty Images

Marine Le Pen a lancé une offensive contre Emmanuel Macron. La cheffe des députés du Rassemblement national a jugé mardi sur BFMTV/RMC que la proposition présidentielle de « labellisation » des médias pour lutter contre la désinformation est «extręmement dangereuse». Elle y voit une volonté présidentielle «de maîtriser l'information».

La dirigeante d'extręme droite va plus loin. Elle affirme que l'Arcom, l'autorité de régulation de l'audiovisuel, «ne devrait surveiller que le service public». Les chaînes de télévision privées ont «parfaitement le droit de ne pas ętre neutre», a-t-elle déclaré, en allusion à CNews. Le Pen réclame męme la «privatisation» du service public, dénonçant «un problème évident de neutralité du service public».

Vives tensions autour de la proposition Macron

La proposition du président, avancée lors de débats face aux lecteurs de la presse régionale, provoque une levée de boucliers à droite et à l'extręme droite depuis le week-end. Macron avait pourtant précisé que tout « label » devrait ętre auto-attribué par les médias eux-męmes: «ce n'est pas au gouvernement de dire ceci est une information, ceci n'en est pas».

L'Élysée a tenté de clarifier lundi soir par un message sur X, déplorant que «parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation». Ce message, réponse à un éditorial de Pascal Praud, animateur vedette du groupe du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dénonçant «la tentation autoritaire du président», a été immédiatement vilipendé.

Jordan Bardella (RN), Bruno Retailleau (LR), David Lisnard (LR) et Éric Ciotti (UDR) ont tous fustigé cette communication de l'Élysée. Marine Le Pen l'a qualifiée d'«une vidéo indigne», estimant que «ce n'est pas le rôle de la présidence de la République».

Cette polémique s'inscrit dans une campagne menée depuis plusieurs mois par la droite radicale et l'extręme droite contre les médias du service public. Cette offensive passe par les médias conservateurs et une commission d'enquęte parlementaire à l'Assemblée, qui dénonce un prétendu biais à gauche.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

Idź do oryginalnego materiału