Deux anciens députés macronistes rejoignent officiellement lundi le groupe socialiste à l'Assemblée nationale. Sacha Houlié et Belkhir Belhaddad, qui siégeaient parmi les non-inscrits après avoir quitté le camp présidentiel, deviennent membres apparentés du groupe dirigé par Boris Vallaud.
D'après Le Parisien, leur intégration définitive a été actée après des échanges formels avec le chef de groupe Boris Vallaud et le premier secrétaire du parti Olivier Faure. Les responsables socialistes se sont assurés que les futurs membres souscrivaient aux « orientations politiques et stratégiques » du groupe et à leur positionnement dans l'opposition au gouvernement.
BFMTV confirme que les deux députés ont voté contre la confiance au gouvernement de François Bayrou, démontrant leur alignement avec la stratégie d'opposition socialiste. Cette condition était essentielle pour valider leur adhésion au groupe parlementaire.
Un groupe socialiste renforcé
Le groupe socialiste compte désormais 68 membres, mais reste le deuxième groupe à gauche derrière La France insoumise qui en totalise 71. Cette réintégration marque un retour symbolique pour les deux élus qui étaient membres du Parti socialiste avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2016.
Sacha Houlié, député de la 2e circonscription de la Vienne et ex-président de la commission des Lois, avait accusé Renaissance de dérive droitière lors de l'adoption de la loi immigration en 2024. Le parlementaire a depuis rallié le mouvement de Raphaël Glucksmann, Place Publique.
Des départs motivés par des désaccords politiques
Belkhir Belhaddad, député de la 1re circonscription de la Moselle, a quitté les rangs macronistes après l'adoption d'une restriction du droit du sol à Mayotte en février. D'après BFMTV, ces désaccords de fond ont motivé sa rupture avec le camp présidentiel.
Les deux parlementaires illustrent les tensions internes qui traversent la majorité présidentielle sur certains sujets de société. Leur retour au groupe socialiste témoigne d'un repositionnement politique face aux évolutions de la ligne gouvernementale.
Sources utilisées : "Le Parisien", "BFMTV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.