Le gouvernement français a annoncé mardi qu'il va permettre aux éleveurs de tuer des loups sans autorisation préalable de l'État à partir de 2026. Cette mesure remplace l'obligation d'autorisation qui était en vigueur jusqu'alors, mais ne s'applique toujours qu'en cas d'attaque sur les troupeaux.
Cette décision d'assouplir les modalités de tir sur les loups pour faciliter les abattages en cas d'attaques émane d'une réunion du "groupe national loups" réunissant éleveurs, ONG et autorités publiques. D'après Le Parisien, l'ancien système exigeait des attaques répétées et une protection obligatoire du bétail par chiens et/ou clôtures avant toute autorisation.
Réactions controversées
Les défenseurs de la faune sauvage ont exprimé leur colère face à cette annonce. Sud Ouest rapporte qu'ils dénoncent une "chasse aux loups tous azimuts", craignant un assouplissement excessif de la protection de cette espèce.
Les éleveurs affichent des réactions mitigées selon Sud Ouest. Certains expriment une "satisfaction" prudente face à cette mesure, tandis que d'autres restent "en colère" et réclament de pouvoir abattre davantage de loups face à l'augmentation des prédations.
Changement de système
Le nouveau dispositif marque une rupture avec le système précédent qui impliquait les lieutenants de louveterie et les agents de police de l'environnement, comme le précise Le Parisien. Cette simplification vise à accélérer la réponse en cas d'attaque sur les troupeaux.
L'annonce s'inscrit dans les tensions permanentes entre conservation du loup et protection de l'élevage en France. Le gouvernement semble ainsi chercher à apaiser le secteur agricole tout en maintenant un cadre réglementaire pour ces abattages.
Sources utilisées : "Sud Ouest", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.