Macron avertit : nous devons nous armer face à la guerre en Europe

upday.com 2 godzin temu
Le président Emmanuel Macron, le ministre des Armées Sébastien Lecornu et le maire de Bormes-les-Mimosas François Arizzi chantent l'hymne national lors de la cérémonie du 81e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Image symbolique) (Photo by Miguel MEDINA/POOL/AFP via Getty Images) Getty Images

Emmanuel Macron s'est rendu dimanche soir à Bormes-les-Mimosas pour commémorer le 81e anniversaire de la libération du village varois. Accompagné de son épouse Brigitte, le président a participé à une cérémonie rassemblant près de 200 invités devant l'hôtel de ville dans la chaleur du soleil couchant.

Les porte-drapeaux étaient alignés et le silence régnait lorsque le couple présidentiel a pris place devant le monument aux morts. L'appel des morts pour la France a résonné sur les façades ocres du village provençal.

Hommage aux libérateurs

Le maire François Arizzi a ouvert la cérémonie en rappelant qu'en 1944, "le drapeau nazi et la croix gammée flottaient" dans ce lieu de villégiature de luxe. Il a rendu hommage aux commandos d'Afrique et à "cette jeunesse qui a sorti la commune des ténèbres".

Devant Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Simon Babre, préfet du Var, Yannick Chevenard, député de la 1ère circonscription du Var, Christian Simon, maire de La Crau, et Christine Amrane, maire de Collobrières, l'édile borméen a lancé un appel. "On a eu besoin de ces militaires venus de loin, ayons conscience qu'aujourd'hui d'autres peuvent avoir besoin de nous."

Message d'alerte présidentiel

Dans un discours d'une quinzaine de minutes, Emmanuel Macron a délivré un message d'avertissement historique. "Nous devons nous souvenir de ceux qui ont permis notre liberté d'aujourd'hui", a-t-il déclaré, fidèle à la cité du mimosa depuis 2018. "En un été, ils ont fait basculer l'avenir parce qu'ils ont décidé de l'écrire", a-t-il ajouté en évoquant les résistants.

Le chef de l'État a établi un parallèle direct avec la situation actuelle selon les rapports de BFM TV. "Nous avons aujourd'hui à regarder notre destin en face ; la guerre est revenue en Europe", a-t-il affirmé à la veille de son déplacement à Washington avec les leaders européens pour soutenir l'Ukraine devant Donald Trump.

Comme le rapporte Le HuffPost, Macron a utilisé le terme "somnambules" pour critiquer ceux qui n'anticipent pas les menaces. "Si la barbarie nazie nous a tenu sous son joug pendant tant d'années, c'est aussi parce que certains ont voulu croire que la menace à l'est de l'Europe n'arriverait jamais dans notre pays", a rappelé le président.

Réactions contrastées

"Si nous voulons ętre libres, n'oublions jamais que c'est de notre responsabilité, dans un monde dangereux fait de prédateurs, que nous devons nous préparer, nous armer", a-t-il ajouté en forme de mise en garde. Selon Le HuffPost, cette déclaration a suscité une réaction immédiate de la diplomatie russe.

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié le discours de Macron de "mensonges abjects" selon les rapports internationaux. Elle a défendu les efforts de paix de la Russie en réponse aux parallèles historiques tracés par le président français.

Parmi les citoyens présents, certains ont exprimé leur scepticisme face à cette rhétorique. "La guerre en Europe, on n'y est pas honnętement... Par contre on est mal barrés avec ce qui se prépare sur l'arręt du pays au mois de septembre", a confié Valérie, une touriste des Deux-Sèvres en vacances avec son mari Jean-Luc, sa fille Lio et son amie afghane Rayaeha.

Préparation diplomatique

Sa voisine a conclu : "Je ne sais pas comment Emmanuel Macron fait pour dormir tranquille avec tout ce qui se passe..." Ces réactions illustrent le décalage entre la rhétorique présidentielle et les préoccupations citoyennes.

Avant de s'envoler pour la capitale américaine, le président s'est accordé un dernier bain de foule dans le Var. Selon Le HuffPost, cette cérémonie s'inscrit dans une stratégie coordonnée avec les alliés en préparation de la rencontre cruciale avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

Il devrait y revenir dans le courant de la semaine après son voyage américain.

Sources utilisées : "nicematin", "huffingtonpost.fr", "bfmtv" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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