Malgré le contrôle russe : les USA autorisent la raffinerie serbe à redémarrer

upday.com 2 godzin temu
Des employés dans la raffinerie NIS de Pancevo, arrętée depuis 36 jours suite aux sanctions américaines. (Image symbolique) (Photo by Andrej ISAKOVIC / AFP via Getty Images) Getty Images

Les États-Unis ont accordé une licence temporaire à la compagnie pétrolière serbe NIS, contrôlée à 56% par des entreprises russes. Cette décision permet à la raffinerie de Pancevo de redémarrer sa production après un arręt de 36 jours, un enjeu crucial pour la Serbie puisque le site approvisionne environ 80% du marché national. La ministre serbe de l'Énergie, Dubravka Djedovic Handanovic, a annoncé mercredi cette avancée qui offre un répit jusqu'au 23 janvier.

La ministre a confirmé l'obtention de la licence via Instagram : «La société NIS a obtenu une licence de l'OFAC américain (le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain, NDLR) lui permettant de poursuivre ses activités jusqu'au 23 janvier. Cela signifie que la raffinerie de Pancevo pourra, après 36 jours, recommencer à fonctionner». Elle a salué cette issue : «Nous avons réussi ce qui semblait presque impossible. Nous protégerons notre sécurité énergétique, comme nous l'avons fait jusqu'à présent».

Les sanctions américaines contre NIS ont été imposées le 9 octobre, après neuf mois de reports successifs. La raffinerie située près de Belgrade a dû cesser sa production début décembre. NIS est contrôlée majoritairement par les sociétés russes Gazprom Neft et Intelligence, ce qui en fait une cible directe des sanctions américaines.

Pressions sur Moscou et négociations

Le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé sur les réseaux sociaux l'arrivée de «nouvelles politiques extraordinaires». Il a souligné : «Nous avons travaillé dur, nous l'avons mérité». Cette décision intervient après des discussions entre Vucic et des représentants de l'OFAC, du Département d'État américain et du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Washington exige une sortie complète des entreprises russes du capital de NIS. La Russie doit vendre ses parts avant le 15 janvier. Des négociations sont en cours avec la compagnie hongroise MOL pour l'acquisition potentielle des actions russes. Si Moscou ne respecte pas ce délai, Vucic prévoit une nouvelle direction pour NIS et une offre d'achat au gouvernement russe. Le président serbe a toutefois écarté toute nationalisation de l'entreprise.

La Serbie considère la Russie comme un allié majeur et un fournisseur clé de gaz naturel. Le pays avait vendu une participation majoritaire dans NIS à Gazprom en 2008 pour 400 millions d'euros.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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