Mayotte : Elisabeth Borne promet une rentrée normale après Chido

upday.com 3 godzin temu
Elisabeth Borne s'entretient avec un élève lors de sa visite au collège M'gombani de Mamoudzou, illustrant sa rencontre avec les participants du dispositif "Vacances apprenantes" (Image symbolique) (Photo by Marine GACHET / AFP) (Photo by MARINE GACHET/AFP via Getty Images) Getty Images

Elisabeth Borne s'est rendue à Mayotte ce lundi pour promettre une rentrée scolaire "dans les męmes conditions qu'avant le cyclone". La ministre de l'Education nationale mise sur un retour à la normale huit mois après le passage dévastateur du cyclone Chido en décembre 2024.

Au lycée Younoussa-Bamana de Mamoudzou, la ministre a constaté de "gros progrès" sur l'état du bâti. 57 classes sur 66 sont désormais opérationnelles, selon les responsables des travaux qui espèrent finaliser l'ensemble pour le 26 août.

Accueil partiel pour certains élèves

Elisabeth Borne a annoncé que "90 % des élèves pourront ętre accueillis à raison de 24 heures de cours par semaine", soit le temps normal d'enseignement. Les 10 % restants commenceront avec "dix heures au départ" avant de retrouver progressivement un rythme habituel.

D'après franceinfo, 18 000 élèves sont scolarisés à Mamoudzou, dont 3 200 sont encore affectés par la reconstruction incomplète des établissements. Des classes modulaires ont été installées dans plusieurs écoles, notamment à Majicavo-Lamir où huit préfabriqués accueillent les élèves de l'école primaire détruite.

Retards et financements manquants

Les travaux accusent des retards importants en raison du manque de matériaux et de financements. Le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, souligne que les financements tardent à arriver.

Franceinfo révèle qu'aucune aide financière de l'État n'a été versée aux communes depuis l'annonce du 14 mars. Cette situation complique la reconstruction alors que 40 % des écoles de Mayotte avaient été endommagées par le cyclone.

Scepticisme des acteurs locaux

L'optimisme ministériel n'est pas partagé par les parents d'élèves et les syndicats enseignants. La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) 976 a refusé de participer à la visite, estimant que les établissements "ne sont pas pręts".

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, a regretté le manque de mesures concernant les moyens humains. "Il y a encore des collègues qui n'ont pas touché la prime exceptionnelle Chido", a-t-elle déclaré, pointant l'insuffisance des actions sur l'attractivité du territoire.

Le cyclone Chido avait fait au moins 50 morts en décembre 2024, provoquant des dégâts considérables sur l'ensemble de l'archipel français de l'océan Indien.

Sources utilisées : "Les Echos", "franceinfo" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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