Négociations sur l'Ukraine : la France exige des garanties avant tout

upday.com 4 godzin temu
Réunion diplomatique européenne sur l'Ukraine avec Zelensky, Macron et Merz (Image symbolique) (Photo by Toby Melville - WPA/Getty Images) Getty Images

La France a réaffirmé mardi sa position sur le conflit ukrainien : des garanties de sécurité robustes pour Kiev doivent précéder toute discussion sur les territoires réclamés par Moscou. Cette déclaration intervient après des réunions diplomatiques de haut niveau à Berlin, où se sont intensifiés les efforts pour trouver une issue au conflit.

L'entourage du président Emmanuel Macron a été clair : «Nous souhaitons d'abord des garanties de sécurité robustes avant toute discussion sur les territoires». Cette position française s'inscrit dans un contexte de négociations délicates, menées dimanche et lundi à Berlin entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des émissaires américains, dont Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre de Donald Trump.

Révision du plan américain

Le plan américain pour l'Ukraine, présenté en novembre, a été jugé trop favorable à Moscou. Kiev et les capitales européennes travaillent désormais à sa refonte. Donald Trump, qui souhaite une fin rapide des combats, a montré des signes d'agacement envers l'Ukraine, compliquant les discussions.

L'entourage présidentiel français a néanmoins souligné des progrès : «Nous avons progressé sur la question des garanties, sur la base du travail accompli par la coalition des volontaires, grâce à une clarification des modalités du soutien américain». Les dirigeants européens ont par ailleurs proposé lundi une «force multinationale pour l'Ukraine».

Débat sur les avoirs russes gelés

L'Union européenne peine à s'accorder sur l'utilisation des dizaines de milliards d'euros d'avoirs russes gelés, principalement en Belgique. Ces fonds pourraient financer l'aide militaire et la reconstruction ukrainienne, mais le gouvernement belge craint des représailles.

L'entourage de Macron a affiché sa neutralité sur cette question : «sur le financement du soutien civil et militaire à l'Ukraine, nous sommes neutres sur la solution à adopter dès lors qu'elle donne à l'Ukraine la visibilité nécessaire pour tenir dans la durée». Il a toutefois rappelé : «Nous avons déjà sécurisé pour une durée allongée l'immobilisation des actifs russes, ce qui est un signal clair».

Enjeux territoriaux

La Russie revendique l'annexion de plusieurs régions ukrainiennes, dont le bassin industriel du Donbass dans l'est du pays, qu'elle ne contrôle pas entièrement. Cette question territoriale reste le principal blocage dans les discussions de paix, depuis l'invasion russe de 2022.

Un sommet européen débutera jeudi à Bruxelles, où ces questions cruciales seront à nouveau au centre des débats. Un dîner de travail a déjà réuni lundi à Berlin plusieurs dirigeants européens, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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