Nordahl Lelandais comparaît ce vendredi 19 septembre devant le tribunal correctionnel de Colmar pour violences conjugales. L'homme de 42 ans, condamné à perpétuité en 2022 pour le meurtre de la petite Maëlys de Araujo, est accusé d'avoir agressé sa compagne lors d'une visite au parloir de la prison d'Ensisheim. La scène s'est déroulée le 9 juin 2025 en présence de leur fils âgé de 19 mois.
Selon les éléments de l'enquęte, Lelandais aurait fermement saisi le cou de sa conjointe avant de lui tirer les cheveux et de la faire basculer. Il lui aurait ensuite mis une main sur la bouche, le tout filmé par la vidéosurveillance de l'établissement pénitentiaire. L'ancien maître-chien nie les faits et prétend avoir simplement voulu montrer à sa compagne comment elle pouvait se faire agresser pendant un jogging.
Une relation controversée
La compagne de Nordahl Lelandais conteste fermement toute relation d'emprise et refuse de se constituer partie civile. Comme le révèle Closermag, Julia avait lu l'intégralité des sept volumes du dossier criminel de Lelandais avant d'entrer en relation avec lui. Elle a indiqué "ne pas se considérer comme une victime" et a refusé d'assister à l'audience pour "préserver l'anonymat" et assurer "la sécurité de son fils".
Le procureur de la République de Colmar avait pourtant exprimé en juillet son inquiétude, évoquant "une femme victime de son emprise, et un enfant victime de devoir grandir avec une figure parentale épouvantable". D'après Closermag, le procureur Jean Richert avait męme demandé un placement de l'enfant lors de l'enquęte.
L'attachement de l'enfant au père
Selon 20minutes, l'enfant de 19 mois montre un attachement émotionnel à son père et attend ses appels téléphoniques. Des rapports éducatifs et l'avis du juge des enfants soutiennent la continuation de la relation père-enfant, rapporte la męme source. Cette situation complexe interroge sur l'équilibre entre la protection de l'enfant et le maintien du lien parental.
Une interdiction de contact entre Nordahl Lelandais et sa compagne ainsi que son fils a été prononcée pour une durée de 18 mois après les faits. Le meurtrier de la petite Maëlys risque dix ans de prison supplémentaires et le retrait de son autorité parentale.
Sources utilisées : "Closermag", "20minutes" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
