Le ministre de l'Industrie Sébastien Martin a prévenu dimanche sur France 3 que la reprise des usines Novasco s'annonce « difficile ». Le tribunal de Strasbourg doit examiner les projets de reprise mercredi 12 novembre. L'avenir de 760 salariés, dont environ 450 sur le site principal de Hagondange en Moselle, est en jeu.
Deux offres sont sur la table, mais aucune ne satisfait pleinement. Le groupe Europlasma envisage de reprendre les quatre sites de Novasco, mais ne conserverait que 75 employés sur 450 à Hagondange. L'autre candidat, Métal Blanc, limite son offre au seul site de Leffrinkoucke dans le Nord.
L'échec de Greybull Capital
La situation est le résultat de l'échec du fonds britannique Greybull Capital, qui avait acquis Novasco en 2024. Celui-ci avait promis d'investir 90 millions d'euros, tandis que l'État s'était engagé à hauteur de 85 millions. Selon les syndicats, Greybull n'aurait finalement injecté que 1,5 million d'euros. « L'État a tenu ses engagements, pas Greybull », a déclaré Sébastien Martin dans l'émission « Dimanche en politique ».
Le ministre a néanmoins voulu « redonner un avenir » au site de Hagondange. Il a obtenu la mobilisation de l'intercommunalité locale, de la région et de la Banque des territoires. « Demain, męme s'il n'y avait pas éventuellement de projets de reprise satisfaisants, on ne laisse pas tomber le site », a-t-il assuré. L'objectif est d'éviter que l'usine ne ferme et ne devienne une friche industrielle.
Novasco produit des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile. C'est la quatrième procédure de redressement judiciaire pour l'entreprise depuis 2014, dans un contexte de crise de la sidérurgie européenne.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).








