Périphérique bloqué à Paris : 65 interpellations lors de « Bloquons tout »

upday.com 3 godzin temu
Un véhicule d'intervention polyvalent de la gendarmerie dégage une barricade installée par des manifestants dans le cadre du mouvement "Bloquons tout" (Image symbolique) (Photo by DAMIEN MEYER/AFP via Getty Images) Getty Images

La mobilisation "Bloquons tout" a donné lieu à 65 interpellations dans l'agglomération parisienne ce mercredi matin, selon les chiffres transmis par la préfecture de police. Les forces de l'ordre ont réagi à plusieurs tentatives de blocage du périphérique et à diverses actions coordonnées dès l'aube.

Quelque 6 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans la capitale pour faire face aux perturbations. Le Figaro confirme qu'au niveau national, 80 000 forces de l'ordre ont été déployées en mesure préventive pour encadrer ce mouvement organisé sur les réseaux sociaux.

Actions matinales coordonnées

Une centaine de jeunes militants de la mouvance autonome a bloqué un dépôt de bus dans le XVIIIe arrondissement vers 6h15, avant l'intervention des forces de l'ordre avec des gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers le périphérique au niveau de la porte de Clignancourt, perturbant la circulation.

D'autres incidents ont marqué la matinée : porte de Bagnolet, plusieurs jeunes manifestants ont été interpellés vers 6h30 après ętre descendus sur le périphérique. Porte de Montreuil, un blocage mobilisant une trentaine de motos de la Brav-M a perturbé la circulation dans les deux sens vers 7h30.

Ampleur nationale du mouvement

Selon Le Figaro et franceinfo, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a fait état d'environ 200 arrestations au niveau national en milieu de matinée. Libération rapporte que les incidents les plus dramatiques ont eu lieu à Rennes, où un bus a été incendié sous un pont, causant potentiellement des dégâts structurels.

Le mouvement a montré des variations géographiques importantes, allant de rassemblements pacifiques sur des ronds-points ruraux à des confrontations urbaines, comme le confirment plusieurs sources régionales. D'après BFM TV, d'anciens gilets jaunes ont participé au mouvement, apportant leur expérience tactique.

Le gouvernement a caractérisé cette mobilisation comme une infiltration "d'ultragauche" plutôt qu'une véritable mobilisation citoyenne, selon franceinfo. Les infrastructures de transport ont été particulièrement visées, avec des sabotages signalés sur les lignes SNCF Toulouse-Auch et Marmande-Agen d'après La Dépęche.

Sources utilisées : "Le Parisien", "Le Figaro", "franceinfo", "libération", "BFM TV", "La Dépęche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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