Marine Le Pen a réaffirmé mardi sa volonté de briguer l'Élysée en 2027 « si je peux ętre candidate », tout en mettant en avant la force de son « duo » avec Jordan Bardella. Cette clarification intervient après un sondage récent positionnant Bardella devant elle comme potentiel vainqueur présidentiel.
La patronne du Rassemblement national a précisé le mécanisme sur BFMTV et RMC : « Si je peux ętre candidate je le serai, si je ne peux pas ętre candidate, il le sera. » Elle a ajouté : « Il n'y a pas de primaire chez nous, donc les choses sont extręmement claires. »
Bardella devant Le Pen dans les sondages
Le président du RN Jordan Bardella affiche désormais une cote d'adhésion de 39 %, contre 35 % pour Marine Le Pen. Il la devance de 5 points chez les retraités de 65 ans et plus, et de 6 points chez les 25-34 ans.
Bardella capte aussi davantage les sympathisants Les Républicains avec 63 % de soutien, contre 50 % pour Le Pen. « Il la surclasse », confirme Céline Bracq, directrice générale d'Odoxa, alors qu'il y a six mois à peine, les deux étaient « quasiment à égalité ».
« Il capte un peu plus de reports venus de la droite », explique Bernard Sananès, patron d'Elabe, soulignant que Bardella est « en avance sur quasiment tous les traits d'image, avec un décalage net à son profit ».
« Nous travaillons main dans la main »
Marine Le Pen s'est dite ravie de l'ascension de son poulain : « Il a une cote de popularité de plus en plus forte, je m'en réjouis. » Elle voit dans cette évolution « la force de leur duo » et assure qu'ils « vont combattre ensemble ».
Jordan Bardella a déclaré dimanche sur CNews vouloir « préparer notre mouvement à l'exercice des responsabilités » et « créer les conditions du rassemblement le plus large possible ». Il a insisté : « Nous travaillons main dans la main avec Marine Le Pen. »
L'ombre du procès en appel
L'incertitude sur la candidature de Marine Le Pen provient de l'affaire des assistants parlementaires européens. Son procès en appel est prévu début 2026, soit un an avant la présidentielle.
La triple candidate à l'Élysée avait ironisé samedi dans son fief du Pas-de-Calais sur l'exclusion de certains sondages, évoquant mardi matin « la manière dont les élites, une partie de la magistrature, les médias, maintenant les instituts de sondage cherchent à contourner les Français ».
Louis Aliot, maire de Perpignan, a confirmé mardi sur RTL : « Il y a un ticket, il est populaire dans l'opinion. » Tout en précisant qu'« aujourd'hui c'est Marine qui est candidate ».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
