Procès Jubillar : La foule se presse dès 6h pour voir l'accusé

upday.com 2 miesięcy temu
Une salle d'audience illustre l'atmosphère d'un procès pénal avec avocats et magistrats (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Une file d'attente se forme dès 6 heures du matin devant le palais de justice d'Albi pour suivre le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine. Plus de 100 personnes font quotidiennement la queue pour assister à l'un des procès les plus médiatiques de l'année selon 20 Minutes. Seules 15 personnes accèdent à la cour d'assises principale, les 90 autres se dirigent vers la salle de retransmission.

Anthony et sa compagne ont quitté Toulouse à 5 heures pour ętre certains d'obtenir une place dans la salle principale. « On voulait ętre sûrs de pouvoir ętre dans la salle principale et de voir Cédric Jubillar », insiste-t-il. Passionné par l'affaire depuis cinq ans, il espère des aveux de l'accusé.

Mickaël a posé un jour de congé et parcouru près de trois heures de route depuis Pau pour assister aux débats. « C'est une vraie énigme, c'est le côté mystérieux qui me fascine », confie le jeune homme d'une vingtaine d'années.

Ambiance contrastée entre les salles

Dans la salle d'audience principale, l'atmosphère reste studieuse et respectueuse des débats judiciaires. La salle de retransmission affiche une ambiance plus détendue avec des réactions audibles du public selon les témoignages entendus. Des « ahhhh » de satisfaction fusent lorsque des témoins mettent en cause l'accusé, tandis que des « ohhh » de réprobation accompagnent les confrontations entre avocats.

Le public d'âge varié a massivement choisi son camp comme le rapporte 20 Minutes. « Moi, ce que je veux savoir c'est ce qu'il a fait de Delphine, où il a caché son corps », déclare Michelle, une retraitée convaincue de la culpabilité de l'accusé.

Cédric Jubillar est jugé pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 selon Le Monde. L'affaire présente des défis majeurs pour l'accusation : aucun corps n'a été retrouvé, aucune scène de crime identifiée, et seule une trace de sang microscopique inexploitable scientifiquement a été découverte.

Défis juridiques et stratégies

La défense s'avère particulièrement efficace malgré les obstacles selon plusieurs observateurs présents. « On se dit que rien n'est joué », résume Jean, un Toulousain habitué des salles d'audience. Comme le rapporte Le Monde, la stratégie défensive a toutefois fait face à son premier défi majeur après dix jours de procès lors du témoignage d'Anne-Michelle Sirven.

L'enquęte approfondie a permis d'écarter plusieurs suspects initialement visés grâce à des analyses techniques poussées selon La Dépęche. Cette rigueur investigatrice illustre la complexité d'un dossier où les certitudes du public contrastent avec les standards probatoires exigés par la justice.

Certains spectateurs reviennent quotidiennement, fascinés par l'évolution des débats. Natalia, étudiante présente pour la deuxième fois, espère pouvoir suivre d'autres audiences « si son planning colle ».

Liens personnels avec l'affaire

Pour Raphaël, élève de terminale accompagné de sa petite amie et sa grand-mère, la démarche revęt une dimension plus intime. « Les Jubillar étaient les voisins de palier de mes parents mais pas à Cagnac, bien avant », explique-t-il. Sa famille suit attentivement l'affaire depuis le début, et il souhaitait « entendre » l'accusé en personne.

Le verdict est attendu le 17 octobre selon les informations judiciaires. Cette date marque l'aboutissement d'un procès qui aura captivé un public bien au-delà des frontières du Tarn, transformant une procédure judiciaire en véritable phénomène de société.

Sources utilisées : "20 Minutes", "Le Monde", "La Dépęche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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