Le procès du cimentier Lafarge, devenu depuis Holcim, s'ouvre ce mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour financement du terrorisme. Neuf ans après le dépôt d'une plainte, l'entreprise en tant que personne morale et huit prévenus comparaissent pour des accusations liées au financement du terrorisme en Syrie.
Les faits remontent à la période où Lafarge exploitait une cimenterie dans le désert syrien, en pleine guerre civile. L'environnement était marqué par la présence de groupes armés et terroristes, des transactions en argent liquide et des intermédiaires volatiles. Au cœur de ce contexte, des industriels français issus des grandes écoles étaient impliqués dans les activités de l'usine de Jabaliya.
Huit personnes sont poursuivies dans cette affaire. Parmi les prévenus figurent quatre anciens dirigeants français de l'entreprise, deux anciens responsables de la sécurité étrangers et deux intermédiaires syriens. Tous font face à des accusations de financement du terrorisme.
Origine de l'affaire
La plainte initiale a été déposée par les ONG Sherpa et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits humains (ECCHR). D'anciens employés de l'usine de Jabaliya se sont également joints à la démarche judiciaire.
L'ouverture de ce procès représente un moment juridique majeur pour l'entreprise et ses anciens cadres. Il s'agit d'examiner leurs actions présumées pendant le conflit syrien, alors que le groupe s'était ensuite rapproché de son concurrent suisse Holcim.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).










