« Rats qui quittent le navire » : la patronne de la CGT mise en examen

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Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, s'adresse à la presse lors d'une manifestation (Image symbolique) (Photo by Thomas SAMSON / AFP via Getty Images) Getty Images

Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a annoncé mardi sur France Inter qu'elle a été mise en examen pour injure publique. Cette procédure judiciaire fait suite à une plainte déposée en février par le mouvement patronal Ethic, qui réagissait à des propos tenus par la syndicaliste en janvier sur RTL.

Dans cette interview radiophonique de janvier, Sophie Binet avait qualifié les chefs d'entreprise de « rats qui quittent le navire » et les avait accusés d'ętre guidés par « l'appât du gain ». Ces déclarations faisaient directement écho aux commentaires de Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, qui avait évoqué quelques jours auparavant que le projet de surtaxe du gouvernement « poussait à la délocalisation ».

La défense de la syndicaliste

Sur France Inter, Sophie Binet a exprimé son indignation face à cette mise en examen. «J'ai découvert que j'étais mise en examen suite à ces propos. J'étais extręmement choquée parce que en disant cela, je n'ai fait que mon travail de syndicaliste, à savoir dénoncer les délocalisations et dénoncer les inégalités de répartition des richesses et le fait que les milliardaires payent toujours moins d'impôts et ne se sentent plus responsables de l'emploi en France», a-t-elle déclaré.

La dirigeante syndicale a défendu son utilisation d'un langage imagé. «Ca s'appelle une image populaire, c'est dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas et je pense que c'est important dans le débat public qu'on puisse parler sans langue de bois», a affirmé Sophie Binet.

La position d'Ethic

L'association Ethic, mouvement patronal des « Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance », présidé par Sophie de Menthon, a justifié sa plainte en arguant que les propos de Binet attaquaient directement « l'ensemble des grands chefs d'entreprise ». Selon l'association, ces déclarations constituent un « jugement de valeur négatif » portant atteinte à l'honneur et à la réputation des dirigeants d'entreprise, la comparaison avec des rats étant jugée « particulièrement injurieuse ».

La mise en examen pour injure publique est « quasi automatique » lorsqu'une plainte est déposée pour ce motif. Sophie Binet a précisé dans l'interview que «nous avons beaucoup plus de multinationales qui n'en ont rien à faire de l'emploi en France comme LVMH. C'est un handicap pour l'économie française. Les multinationales françaises traitent très mal leurs sous-traitants».

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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