La Défense civile de Gaza a confirmé vendredi le début du retrait des forces israéliennes de plusieurs secteurs du territoire palestinien. Cette opération intervient avant l'activation prévue du cessez-le-feu accompagné d'une libération d'otages, conformément à l'accord conclu avec le Hamas.
L'accord a été validé jeudi après quatre jours de négociations indirectes en Égypte. Il s'appuie sur le plan en 20 points annoncé fin septembre par Donald Trump pour mettre fin au conflit déclenché par l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
Trump attendu au Moyen-Orient
Le président américain a annoncé jeudi sa visite prévue au Moyen-Orient : "Les otages rentreront lundi ou mardi. Je serai probablement là. J'espère ętre là. Nous prévoyons de partir dimanche". Trump a également indiqué qu'il "essaierait" de se rendre en Égypte pour "une signature officielle" de l'accord.
Il a accepté de "parler" devant le Parlement israélien à Jérusalem, sans préciser de date. Cette démarche diplomatique marque l'implication directe des États-Unis dans la finalisation de l'accord.
Mouvements de troupes confirmés
Mohammad al-Moughayyir, responsable des premiers secours à Gaza, a détaillé les retraits en cours. "Les forces israéliennes se sont retirées de plusieurs zones de la ville de Gaza" dans le nord du territoire, a-t-il déclaré à l'AFP.
Dans le sud, "des véhicules israéliens se sont retirés des parties sud et centrale de la ville de Khan Younès vers les zones est", a-t-il précisé. L'armée israélienne maintient cependant le contrôle de 53% du territoire selon la porte-parole gouvernementale Shosh Bedrosian.
Calendrier d'activation précisé
Le cessez-le-feu entrera en vigueur "dans les 24 heures suivant la réunion du cabinet" de sécurité, qui s'est tenue jeudi en fin d'après-midi. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a formellement approuvé l'accord vendredi avant l'aube.
"Tous nos otages, vivants et décédés, seront libérés, ce qui nous amène à lundi", au plus tard 72 heures après l'activation, a confirmé Bedrosian. Trump a observé que les corps de certains captifs seraient "un peu difficiles à trouver".
Échange et libérations programmées
Un responsable du Hamas a précisé que les otages vivants seront échangés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Cet échange s'effectuera "simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d'aide humanitaire".
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre, 47 demeurent à Gaza, dont au moins 25 sont décédées selon l'armée israélienne. Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, affirme avoir "reçu des assurances des frères médiateurs et de l'administration américaine, confirmant que la guerre est complètement terminée".
Deuxième phase en préparation
L'accord intègre le plan Trump prévoyant un cessez-le-feu, la libération des otages, un retrait israélien par étapes et le désarmement du Hamas. Une autorité de transition composée de technocrates sera établie sous la supervision d'un comité dirigé par Trump.
Les négociations pour la deuxième phase concernant le désarmement du Hamas devaient commencer "immédiatement" après la signature de jeudi. Trump a assuré qu'il y aurait un "désarmement" et des "retraits", sans fournir d'échéance précise.
Supervision militaire internationale
Deux cents militaires dirigés par l'amiral Brad Cooper superviseront la mise en œuvre de l'accord. Cette force inclura probablement des militaires d'Égypte, du Qatar, de Turquie et des Émirats arabes unis.
Aucun militaire américain ne sera déployé "dans Gaza", a précisé un responsable américain. L'armée turque s'est déclarée "pręte à assumer toute mission qui leur sera assignée" pour Gaza.
L'attaque du 7 octobre a causé la mort de 1.219 personnes, majoritairement des civils selon l'AFP. La riposte israélienne a fait plus de 67.194 morts selon le ministère de la Santé du Hamas, provoquant une crise humanitaire majeure.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.