Sabotage en Pologne : deux Ukrainiens au service de Moscou

upday.com 2 godzin temu
Des enquęteurs examinent une voie ferrée endommagée par une détonation à Mika, dans le centre de la Pologne, le 17 novembre 2025 Wojtek RADWANSKI

Deux citoyens ukrainiens travaillant pour les services russes sont soupçonnés d'avoir saboté des voies ferrées en Pologne ce week-end, a annoncé mardi le Premier ministre polonais Donald Tusk. Les lignes visées sont cruciales pour le transport de passagers, d'armes et de marchandises vers l'Ukraine. Les deux suspects ont quitté la Pologne pour le Bélarus peu après les actes.

Le Premier ministre a présenté les faits devant le parlement après une réunion d'urgence du Comité de sécurité nationale. « Les auteurs identifiés sont deux citoyens ukrainiens qui opèrent et collaborent depuis longtemps avec les services russes », a-t-il déclaré. Leurs identités sont connues mais ne seront pas pour l'instant divulguées.

Les deux incidents se sont produits entre samedi et lundi. Le premier impliquait un « collier » en acier posé sur un rail, probablement destiné à faire dérailler un train. Le second consistait en une détonation d'un engin explosif de qualité militaire lors du passage d'un train de marchandises. Personne n'a été blessé.

Le premier suspect a été condamné en mai par un tribunal de Lviv en Ukraine pour actes de sabotage. Le second est un résident de la région du Donbass, employé d'un parquet local. Les deux hommes sont passés en Pologne depuis le Bélarus cet automne.

La stratégie du chaos

Selon Donald Tusk, Moscou ne cherche pas seulement les conséquences directes de ces actions. « Il s'agit bien sûr de (semer, ndlr) le désordre, le chaos, la panique, des spéculations, de l'incertitude », a-t-il estimé. L'objectif serait aussi de « susciter des sentiments anti-ukrainiens aussi radicaux que possible ».

Solidarité européenne et réaction russe

Plusieurs dirigeants européens ont exprimé leur solidarité avec la Pologne lundi. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga ont réagi après l'annonce des incidents.

Le Kremlin a dénoncé mardi la « russophobie » des autorités polonaises. « La Russie est accusée de toutes les formes de guerre hybride ou directe qui se produisent et en Pologne, ils font du zèle à ce sujet », a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov. Il a ajouté que « la russophobie y fleurit dans toute sa splendeur » en Pologne, sans démentir directement les accusations.

Des eurodéputés polonais ont demandé un débat et une résolution lors de la prochaine session du Parlement européen. Ces dernières années, la Pologne a restreint la présence de diplomates russes, ordonné la fermeture de deux consulats russes et arręté 55 personnes soupçonnées d'agir pour le compte de Moscou.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

Idź do oryginalnego materiału