L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) resserre drastiquement ses recommandations contre la sédentarité. Selon ouest-france, les nouvelles directives préconisent désormais de marcher cinq minutes toutes les 30 minutes, contre 90 à 120 minutes auparavant.
Plus d'un tiers des adultes français restent assis plus de huit heures par jour, notamment à cause des sept heures quotidiennes passées devant les écrans. Cette sédentarité excessive représente un enjeu de santé publique majeur selon les autorités sanitaires.
Des bénéfices métaboliques prouvés
Les nouvelles recommandations s'appuient sur l'analyse de plus de 75 études robustes selon sudouest. Marcher cinq minutes toutes les 30 minutes à intensité faible ou modérée améliore significativement la glycémie et l'insulinométrie chez les adultes.
Pour les enfants, les données suggèrent un effet encore plus bénéfique avec trois minutes d'activité plus intense toutes les demi-heures. D'après ouest-france, ces pauses auraient également des effets positifs sur les fonctions cognitives comme l'attention, l'humeur et la sensation de fatigue.
Un défi de mise en pratique
La facilité d'application de ces recommandations reste discutable dans les environnements professionnels et scolaires actuels. Comme le souligne sudouest, les cultures d'entreprise et d'école manquent encore de sensibilisation collective à l'importance des pauses sédentaires.
Les solutions pratiques restent à inventer : tapis de marche fournis avec chaque bureau, récréations bihóraires, ou pauses publicitaires de trois à cinq minutes entre les épisodes de séries. Ce dernier point est déjà presque réalisé dans certains formats audiovisuels.
Sources utilisées : "ouest-france", "sudouest" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
