Sommet d'Anchorage : Poutine prend l'ascendant sur Trump

upday.com 2 godzin temu

Donald Trump s'était ręvé en faiseur de paix lors de sa prise de fonction en janvier dernier, ambitionnant de redonner à l'Amérique sa grandeur diplomatique. En moins de six mois, il a effectivement réussi des médiations complexes, notamment entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, et démontré sa fermeté militaire en bombardant l'Iran pour faire respecter la non-prolifération nucléaire.

Mais le sommet d'Anchorage vendredi révèle une tout autre réalité face à Vladimir Poutine. Contrairement à ses succès habituels, le président américain n'a obtenu aucun accord de cessez-le-feu malgré ses déclarations optimistes sur Truth Social évoquant de "grands progrès avec la Russie".

L'ascendant russe démontré

La stratégie de Poutine rappelle l'approche territoriale de Staline lors de la conférence de Yalta en 1945, d'après Le Monde. Sergueï Lavrov a délibérément porté un sweatshirt de l'Union soviétique lors des négociations, un message symbolique calculé selon les observateurs diplomatiques.

Les conditions męme du sommet trahissent l'improvisation américaine. Selon CNews et La Dépęche, le déjeuner prévu et la séance en tęte-à-tęte ont été annulés, réduisant la conférence de presse d'une heure initialement prévue à seulement douze minutes.

Affirmations américaines non vérifiées

Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, a certes affirmé que la Russie avait fait des concessions territoriales concernant cinq régions ukrainiennes. Ces déclarations restent cependant à confirmer, aucun document officiel ne les validant publiquement selon les sources diplomatiques.

Un incident révélateur illustre le manque de préparation : des documents confidentiels sur la logistique du sommet ont été accidentellement laissés dans une imprimante d'hôtel en Alaska, exposant les défaillances organisationnelles de l'équipe américaine.

Réaction européenne immédiate

Face à cette démonstration de faiblesse diplomatique, les dirigeants européens organisent une riposte coordonnée. Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen et Mark Rutte accompagneront Volodymyr Zelensky à Washington lundi.

Cette coalition vise à contrebalancer l'incapacité américaine à exercer un rapport de force face au révisionnisme impérial russe. Le Parisien souligne que la relation golfique d'Alexander Stubb avec Trump pourrait offrir un canal diplomatique européen unique dans ce contexte tendu.

Trump semble ainsi perdre son jugement habituel face au "tsar tchékiste", incapable d'imprimer dans le dossier ukrainien le rapport de force qu'il a pourtant privilégié avec succès ailleurs.

Sources utilisées : "Le Figaro", "Le Monde", "CNews", "La Dépęche", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału