Branle-bas de combat à Anchorage en Alaska. Des agents en costume sombre équipés d'oreillettes montent la garde aux intersections, tandis que d'autres en civil sont postés dans les cafés et parkings de la ville. Cette mobilisation exceptionnelle s'explique par une rencontre historique : Donald Trump s'entretient avec Vladimir Poutine ce vendredi 15 août à 21h30, heure française, à la base aérienne d'Elmendorf-Richardson.
L'objectif affiché du président américain est d'arracher un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Cette rencontre marque la première visite de Poutine aux États-Unis depuis 2015, conférant une dimension historique à ce sommet diplomatique. Le programme comprend un tęte-à-tęte, un déjeuner de travail avec les délégations et une conférence de presse commune, selon Le Parisien.
Délégation russe et symboles
La délégation russe ne passe pas inaperçue par sa composition et ses messages symboliques. D'après La Dépęche, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait son apparition vętu d'un sweatshirt à l'effigie de l'URSS, créant un moment viral sur les réseaux sociaux. L'équipe de Poutine inclut également le ministre de la Défense Andreï Belousov, le ministre des Finances Anton Siluanov et le conseiller diplomatique Youri Ouchakov, comme le confirme BFM TV.
Les services de sécurité américains font face à un véritable défi logistique depuis l'annonce du lieu choisi la semaine dernière. Selon BFM TV, la concurrence entre les différents services pour l'hébergement illustre la complexité de dernière minute, les services secrets russes ayant appelé un agent immobilier le lendemain des services secrets américains pour la męme maison.
Enjeux sécuritaires et juridiques
La base d'Elmendorf-Richardson offre un périmètre de sécurité optimal, étant trois fois plus grande que Paris selon La Dépęche. Le président russe fait l'objet d'un mandat d'arręt de la Cour pénale internationale, mais les États-Unis ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, éliminant ainsi tout risque d'arrestation lors de cette visite, comme le rapporte BFM TV.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pas convié à ce sommet bilatéral. Cependant, il pourrait participer à de futures négociations tripartites si les discussions actuelles aboutissent à des avancées concrètes, indique Le Parisien. Les attentes restent mesurées quant aux résultats immédiats de cette rencontre, mais l'enjeu du cessez-le-feu ukrainien place ce sommet au cœur de l'actualité géopolitique internationale.
Sources utilisées : "Liberation", "BFM TV", "Le Parisien", "La Dépęche", "Huffington Post", "Le Figaro"
Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.