Tanguy (RN) : Lecornu sera censuré, la non-censure n'existe pas

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Bâtiment institutionnel français symbolisant les tensions politiques actuelles (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy estime que Sébastien Lecornu sera quasi-certainement censuré s'il reste Premier ministre. « Le chemin » d'une non-censure « n'existe quasiment pas », a-t-il déclaré dimanche lors de l'émission Questions politiques sur France Inter.

Le parlementaire de la Somme juge la « macronie » incapable « de se réformer elle-męme ». « On ne va pas mentir aux électeurs, et je pense que Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont pas menti non plus à Sébastien Lecornu quand ils l'ont rencontré » mercredi dernier à Matignon, a-t-il affirmé.

Position catégorique du RN

Tanguy n'entrevoit aucune « rupture dans la politique qui est menée » sous Lecornu. « Il faut ętre honnęte, c'est vrai qu'il y a assez peu de chemin où la macronie qu'incarne M. Lecornu est capable de se réformer elle-męme », a-t-il poursuivi lors de l'interview avec Alexandra Bensaid, Alix Bouilhaguet et Abel Mestre.

« La balle est dans la main de M. Lecornu. C'est lui qui a accepté d'ętre premier ministre. Donc c'est sans doute qu'il avait des projets pour la France », a ajouté le député, alors que Lecornu tente de bâtir un accord sur le budget avec les forces politiques et syndicales.

Appel à la dissolution

Le député RN a renouvelé son appel à Emmanuel Macron pour dissoudre l'Assemblée nationale. Cette dissolution « serait quand męme le moyen le plus convenable » de résoudre la crise « par rapport à la gravité de la situation », selon lui.

D'après Le Monde, si le RN obtenait une majorité relative, il chercherait à gouverner en s'alliant avec des « personnalités » plutôt qu'avec des « appareils » qui « n'ont plus grande valeur ». Tanguy a évoqué des « bonnes volontés de droite ou de centre droite » sans citer de noms.

Ouverture vers la gauche

Le député a également mentionné une possible ouverture vers « des souverainistes de gauche » ou « des gens de la gauche républicaine qui veulent participer à un gouvernement de redressement national ». « Marine Le Pen a toujours dit que la porte leur serait ouverte », a-t-il souligné.

Sources utilisées : "Le Monde", "Sud Ouest", "France Inter" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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