Un homme de 23 ans, inconnu de la justice, a été placé en garde à vue mardi matin dans l'enquęte sur la profanation de la tombe de Robert Badinter. Le parquet de Nanterre a annoncé que le suspect est interrogé pour des faits survenus en octobre, quelques heures avant l'entrée de l'ancien garde des Sceaux au Panthéon.
Le jeune homme fait l'objet d'une audition pour «profanation de sépulture et dégradation du bien d'autrui», a précisé le parquet de Nanterre. Les autorités judiciaires communiqueront «à l'issue de la garde à vue» sur la suite de la procédure.
Les faits remontent à octobre
La profanation avait eu lieu à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, juste avant la cérémonie du 9 octobre au Panthéon. Un tag à la peinture bleue avait été découvert sur le monument funéraire. Selon une source policière, l'inscription mentionnait : «Eternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la REPUBLIQUE le (Robert Badinter, NDLR) sanctifient».
La tombe n'avait subi aucun dégât matériel et avait été rapidement nettoyée par les services de la ville de Paris. Le ministère public avait immédiatement ouvert une enquęte préliminaire, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine.
Vive condamnation d'Emmanuel Macron
Le chef de l'État avait réagi avec fermeté à cet acte. Emmanuel Macron avait dénoncé sur X : «Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire». Il avait ajouté : «La République est toujours plus forte que la haine».
Les infractions de profanation de sépulture et de dégradation de bien d'autrui sont passibles d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort en France, était décédé en février 2024 à l'âge de 95 ans.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






