Incendie mortel à Lyon : trois suspects mis en examen dont un pour assassinat
Dix jours après l'incendie meurtrier dans le 3e arrondissement de Lyon, le parquet a annoncé jeudi à BFM Lyon la mise en examen de trois personnes. L'une d'elles est mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire. Les deux autres suspects sont mis en examen pour « non-assistance à personne en danger » et placés sous contrôle judiciaire.
Le sinistre s'était déclaré le 20 octobre dans un immeuble de dix étages situé près de la gare Part-Dieu. Quatre personnes ont péri dans les flammes, deux hommes et deux femmes. Environ 80 pompiers ont été mobilisés pour maîtriser l'incendie, qui a nécessité près de deux heures d'intervention.
Les indictations interviennent alors que l'enquęte progresse sur les circonstances de ce drame. Le parquet a confirmé la gravité des faits en retenant la qualification d'assassinat pour l'un des mis en cause.
Selon des témoignages recueillis après la tragédie, l'immeuble était en état de négligence et fréquemment occupé par des squatteurs. Les investigations se poursuivent pour déterminer les responsabilités exactes dans cette affaire.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
Gymnastique : de la prison ferme requise contre des entraîneurs poursuivis pour agression sexuelle
Deux anciens entraîneurs de gymnastique, un homme et une femme, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nice pour violences et agressions sexuelles sur plusieurs victimes mineures. Le parquet a requis jeudi deux ans de prison, aménageables en bracelet électronique, pour l'entraîneur masculin et 18 mois avec sursis pour sa consœur.
Le procès, ouvert mercredi, a donné lieu à de nombreux témoignages d'anciennes gymnastes décrivant des violences physiques et des comportements inappropriés. L'une des victimes a expliqué comment l'entraîneur masculin, âgé de 45 ans, était passé de la violence à des gestes déplacés lorsqu'elle est entrée dans l'adolescence. Il lui aurait demandé : « Si je t'embrasse, est-ce que tu en parleras à tes parents ? »
Interdictions professionnelles demandées
L'accusation réclame également une interdiction définitive d'exercer auprès de mineurs pour l'homme et une interdiction professionnelle de dix ans pour la femme de 53 ans. Cette dernière est accusée d'avoir tiré les cheveux d'une victime, de l'avoir griffée et d'avoir plongé sa tęte dans un seau de magnésie.
L'avocat de la Fédération française de gymnastique, Mathieu Riberolles, a dénoncé le comportement des prévenus : « La gymnastique n'est pas un domaine réservé dans lequel la loi n'existe pas, aucun agrès ne justifie de violences physiques, et peu importe l'école, qu'elle soit roumaine ou française. » Il a qualifié l'entraîneur de « prédateur ».
La défense a plaidé la relaxe pour les deux prévenus. Le jugement sera rendu le 14 novembre.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).







