Trump déploie 2 sous-marins nucléaires après les menaces russes

upday.com 12 godzin temu
Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, DC, le 31 juillet 2025 Jim WATSON

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans des « zones appropriées » après des commentaires « provocateurs » et « incendiaires » de l'ancien président russe Dmitri Medvedev. Cette escalade militaire survient alors que les tensions entre Washington et Moscou atteignent un nouveau pic.

Sur son réseau Truth Social, le président américain a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ». Il a averti que « les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues ».

Trump reste flou sur les détails

Le milliardaire républicain n'a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques. Il n'a pas non plus expliqué à quels propos de Dmitri Medvedev il réagissait.

L'ancien président russe, qui a dirigé le pays de 2008 à 2012 entre deux mandats de Vladimir Poutine, était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d'un conflit nucléaire.

Medvedev évoque la « main morte »

Jeudi, Medvedev avait fustigé Trump en citant « la fameuse main morte », une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l'Union soviétique pendant la Guerre froide. Ce système était conçu pour prendre le contrôle de l'arsenal nucléaire en cas de destruction de la chaîne de commandement.

L'actuel vice-président du Conseil de sécurité russe avait jugé le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine « était une menace et un pas vers la guerre » entre la Russie et les États-Unis.

Sanctions économiques en préparation

Donald Trump menace d'imposer de dures sanctions économiques contre Moscou si le président Poutine ne cesse pas les hostilités en Ukraine d'ici la fin de la semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites « secondaires », infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe.

Le républicain de 79 ans avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine. Il était persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arręter rapidement la guerre en Ukraine, mais cette promesse a fait long feu.

Record de drones russes en juillet

Simultanément, l'AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n'avaient jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet. Moscou a tiré 6.297 drones à longue portée contre l'Ukraine le mois dernier, un chiffre en augmentation pour le troisième mois consécutif et en hausse de 16 % par rapport à juin.

Cette intensification comprend une importante part de drones leurres, destinés à saturer les systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal. Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l'Ukraine, passant de 77 à 239, puis 198 en juillet.

Attaques nocturnes quotidiennes

Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs du métro, sous le vacarme des sirènes d'alerte. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kiev a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités.

Cinq enfants font partie des victimes, dont « le plus jeune n'avait que deux ans », a déploré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Des habitants sont venus se recueillir sur les lieux, déposant des fleurs et des jouets pour enfants.

Appels à la négociation

Parmi les témoins, Iryna Drozd, 28 ans, qui vit dans le quartier avec sa famille, a confié à l'AFP : « Nos enfants auraient pu mourir ». Malgré cette escalade, Vladimir Poutine a assuré vendredi vouloir une « paix durable » en Ukraine, Zelensky l'appelant en réponse à ce qu'ils se rencontrent pour négocier.

(AFP/Paris) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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