Trump menace d'éradiquer le Hamas si l'accord de Gaza est violé

upday.com 5 dni temu
Un garçon palestinien déplacé porte une boîte de fournitures d'urgence fournies par le Programme alimentaire mondial (PAM) après l'avoir reçue d'un point de distribution d'aide au camp de réfugiés de Nuseirat dans le centre de la bande de Gaza, le 19 octobre 2025 Eyad BABA

Donald Trump a menacé lundi d'éradiquer le Hamas si le mouvement islamiste ne respecte pas l'accord de cessez-le-feu avec Israël. Le vice-président JD Vance doit se rendre mardi en Israël pour consolider le fragile accord après des violences meurtrières dans la bande de Gaza.

"Nous avons passé un accord avec le Hamas selon lequel ils vont bien se tenir et si ce n'est pas le cas, nous allons les éradiquer, si nécessaire", a déclaré le président américain aux journalistes. Trump a affirmé vouloir donner encore "une petite chance" à sa feuille de route pour faire taire les armes à Gaza.

Le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a réaffirmé mardi l'engagement du mouvement dans l'accord. Il a cependant évoqué des "difficultés à extraire les corps" des otages israéliens morts, déclarant sur la chaîne égyptienne Al-Qahera News : "Nous travaillons dur pour y parvenir."

Exigences israéliennes maintenues

"L'accord pour Gaza tiendra, car nous le voulons et que notre volonté de le respecter est forte", a insisté al-Hayya. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ses exigences concernant les otages décédés.

"Nous ne ferons aucune concession à ce sujet et ne ménagerons aucun effort jusqu'à ce que tous les otages décédés, sans exception, nous soient rendus", a-t-il écrit sur X. Netanyahu doit rencontrer Vance après s'ętre entretenu lundi avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.

"Nous discuterons de deux choses (...). Les défis de sécurité auxquels nous faisons face et les opportunités diplomatiques qui s'offrent à nous", a déclaré le Premier ministre israélien. L'administration Trump intensifie ses efforts diplomatiques après les violences de dimanche dans le territoire palestinien.

Violences meurtrières dimanche

Ces violences ont été les plus importantes depuis l'entrée en vigueur le 10 octobre de l'accord de cessez-le-feu, selon l'AFP. L'accord avait permis la libération des 20 otages vivants du 7-Octobre encore détenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.

La Défense civile de Gaza a rapporté au moins 45 Palestiniens tués dans les frappes israéliennes dimanche, dont des civils et un journaliste. L'armée israélienne a annoncé la mort de deux soldats dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza.

Netanyahu a révélé que l'armée avait largué "153 tonnes de bombes" sur Gaza après ces décès. Lundi, quatre Gazaouis supplémentaires auraient été tués par des tirs israéliens à l'est de Gaza-Ville selon la Défense civile.

Remise des dépouilles

Le Hamas a remis lundi une 13e dépouille à la Croix-Rouge, identifiée comme celle de Tal Haïmi. Le mouvement devait rendre d'ici le 13 octobre les 28 corps d'otages encore retenus à Gaza, mais affirme avoir besoin de matériel et de plus de temps.

"Je ne comprends pas pourquoi, malgré le cessez-le-feu à Gaza, la guerre a repris", s'est indigné un déplacé, Imad Nahed Issa, dans le camp de Nousseirat. L'armée israélienne affirme avoir ciblé des assaillants qui s'approchaient de la ligne de repli convenue dans l'accord.

Négociations au Caire

Une délégation du Hamas se trouvait lundi au Caire pour discuter avec les médiateurs égyptiens et qataris. Les étapes ultérieures du plan Trump prévoient le désarmement du Hamas et l'amnistie ou l'exil de ses combattants.

Le Hamas refuse jusqu'à présent de désarmer et réclame le retrait total israélien du territoire. L'attaque du 7 octobre 2023 a causé la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon l'AFP.

L'offensive israélienne en représailles a fait 68.216 morts à Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas. L'accord prévoit aussi l'entrée massive d'aide à Gaza et à terme la fin définitive de la guerre.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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