Sur la place Maïdan à Kiev, le vent agite les drapeaux au-dessus des portraits plastifiés des soldats tombés au front. Des bouquets fanés, serrés par des rubans bleu et jaune, reposent au pied des plaques commémoratives. Vladyslav, 29 ans, aide-soignant de la 12e brigade « Azov », avance en boitant, la jambe raide, séquelle d'une blessure de guerre.
« On ne reprendra pas tout, certains territoires resteront perdus… il faudra bien trouver un compromis », concède le jeune homme, originaire de Zaporijjia (sud-est) dont le regard glisse vers les visages figés des morts. Cette déclaration témoigne d'une fatigue de guerre croissante après près de trois ans et demi de conflit dévastateur.
Le témoignage de Vladyslav reflète une évolution dans l'opinion ukrainienne concernant l'acceptation de compromis territoriaux. D'après Le Figaro, cette transformation psychologique individuelle illustre un changement sociétal plus large face aux centaines de milliers de victimes et aux bombardements continuels.
Sources utilisées : "Le Figaro", "le parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
