Ukraine : La Russie accepte une protection type Article 5

upday.com 2 godzin temu
German Chancellor Friedrich Merz and Ukrainian President Volodymyr Zelensky shake hands following their joint press conference about European coordination before the Washington meeting (Illustrative image) (Photo by Omer Messinger/Getty Images) Getty Images

Les dirigeants européens se mobilisent pour accompagner le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington ce lundi, dans une démonstration d'unité face à Donald Trump. Cette coalition rassemble Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff a révélé dimanche que la Russie acceptait l'idée d'une protection "semblable à l'Article 5" pour l'Ukraine en dehors du cadre OTAN. Cette annonce fait suite au sommet Trump-Poutine en Alaska vendredi, qui n'a pas abouti à un cessez-le-feu mais a ouvert de nouvelles perspectives diplomatiques.

Garanties de sécurité historiques

« C'était la première fois que nous entendions les Russes accepter cela », a déclaré Witkoff sur CNN, qualifiant cette concession de « révolutionnaire ». Cette protection rappellerait l'Article 5 de l'OTAN, qui stipule qu'une attaque contre un membre est considérée comme une attaque contre tous. Le secrétaire d'État Marco Rubio a confirmé que les modalités de ces garanties seraient discutées cette semaine avec les partenaires européens.

Zelensky a salué ces propositions américaines comme "historiques" lors d'une conférence de presse à Bruxelles dimanche. Il a cependant rejeté catégoriquement l'idée que la Russie puisse offrir des garanties de sécurité à son pays : « Ce que le président Trump a dit sur les garanties de sécurité est beaucoup plus important pour moi que les pensées de Poutine, car Poutine ne donnera aucune garantie de sécurité. »

Tensions diplomatiques

Macron a annoncé que les Européens demanderaient à Washington "dans quelle mesure" ils étaient pręts à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine. Le président français a dénoncé la position de Moscou : « Il n'y a qu'un État qui propose une paix qui serait une capitulation : la Russie. »

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a qualifié ces propos de « mensonge abject ». Selon Ouest-France, la Russie exige que l'Ukraine se retire entièrement des oblasts de Donetsk et Luhansk, tout en ne se retirant elle-męme que de parcelles mineures dans les régions de Soumy et Kharkiv.

Coalition européenne renforcée

La "coalition des volontaires" a tenu une vidéoconférence dimanche pour préparer sa position commune. Cette alliance inclut également la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb et le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte. D'après Ouest-France, Stubb entretient une relation privilégiée avec Trump grâce à leur passion commune pour le golf, établie lors d'une rencontre à Mar-a-Lago.

Trump a publié dimanche « GROS PROGRÈS SUR LA RUSSIE. RESTEZ À L'ÉCOUTE ! » sur Truth Social, sans donner de détails. Le président américain s'oriente désormais vers un accord de paix plutôt qu'un simple cessez-le-feu, alignant sa position sur celle longtemps défendue par Poutine.

Selon le Huffington Post France, un plan franco-britannique prévoit le déploiement de milliers de militaires européens dans des zones ukrainiennes non contestées comme force de dissuasion. Cette réunion de Washington représente un test crucial pour l'unité européenne face aux négociations de paix à venir.

Sources utilisées : "France24", "BFMTV", "Le Figaro", "Ouest-France", "Sud Ouest", "Huffington Post France", "Le Monde", "La Tribune", "AFP", "AP"

Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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